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Les syndicats du secteur des transports menacent de prochaines actions suite à l'échec des négociations avec les employeurs au sujet d'une prime pouvoir d'achat. C'est ce que rapporte Tom Peeters du syndicat socialiste UBT.
Les syndicats et employeurs au sein de la commission paritaire 140.03 pour le transport routier et la logistique ne sont pas parvenus à se mettre d'accord sur une prime pouvoir d'achat pour les travailleurs. Selon Tom Peeters, les syndicats réclament 250 euros pour le personnel de toutes les entreprises qui ont été rentables l'an dernier.
Dans un communiqué de presse commun, les organisations patronales Febetra, Transport en Logistiek Vlaanderen (TLV) et l'Union professionnelle du transport et de la logistique (UPTR) considèrent pour leur part que les syndicats ne tiennent pas compte des indexations accordées précédemment, ni de l'introduction d'une nouvelle classification professionnelle pour les chauffeurs. "Même en dépit de concessions importantes, aucun accord n'a pu être trouvé", ont-ils ajouté.
Les syndicats répondent qu'il est urgent de rendre le secteur plus attractif. "Nous sommes confrontés à une énorme pénurie de personnel", a déclaré M. Peeters. "Ne rien faire ne fera qu'aggraver la situation."
Des actions ne sont certainement pas à exclure, selon M. Peeters, qui annonce des consultations en interne. Le fait que les employeurs ne souhaitent pas renouveler un certain nombre de conventions collectives arrivant à échéance, sans accord salarial, suscite encore plus de colère chez les travailleurs, rapportent de surcroît les syndicats.