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JO de Paris: la recommandation du CIO "ne préjuge en rien" la présence des Russes, selon Oudéa-Castéra

La recommandation du Comité international olympique (CIO) de réintégrer les sportifs russes "ne préjuge en rien" leur présence aux Jeux olympiques 2024 de Paris, a déclaré jeudi la ministre des Sports et des JO Amélie Oudéa-Castéra.

Une participation des athlètes russes à Paris, si celle-ci devait être décidée par les fédérations internationales, se déroulerait "sous un régime strict de neutralité, sans bannière ni drapeau russe, sans hymne", a rappelé la ministre, ajoutant que le président Emmanuel Macron s'exprimerait sur le sujet à l'été.

"Tout ceci est une étape qui ne préjuge en rien ce que nous ferons" pour les JO de Paris, a ajouté, lors d'un déplacement à Rosny-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), Amélie Oudéa-Castéra, premier responsable français à s'exprimer sur le sujet depuis la recommandation émise mardi par le CIO.

"C'est le CIO qui a le dernier mot, c'est le CIO qui fixe la condition de participation des athlètes aussi bien olympiques que paralympiques", a encore déclaré Mme Oudéa-Castéra.

"En revanche, il est évident que le chef d'Etat du pays hôte aura une voix qui sera écoutée dans cette réflexion que mènera le CIO", a-t-elle souligné.

La ministre des Sports a indiqué qu'elle poursuivait ses échanges avec ses "homologues des différents pays". "On progresse dans le décryptage de ce qui peut être fait de mieux", a-t-elle continué, en marge lors de l'inauguration d'un skatepark dans le cadre du plan "5.000 terrains de sport".

Le CIO a recommandé mardi la réintégration des sportifs russes et bélarusses aux compétitions internationales, sous bannière neutre et "à titre individuel", pour ceux qui n'ont pas activement soutenu la guerre en Ukraine.

Mais la commission exécutive de l'organisation décidera "au moment approprié" de leur éventuelle participation aux JO-2024 de Paris, que l'Ukraine, la Pologne et les pays baltes menacent de boycotter en cas de présence russe, a annoncé le président du CIO Thomas Bach.

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