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L'Ukraine a affirmé gagner du terrain près de la ville ravagée de Bakhmout, dans l'est, mais a relativisé l'ampleur des "actions offensives" menées ailleurs sur le front, la Russie affirmant au contraire repousser des attaques d'envergure.
Ces opérations ont lieu à un moment où les autorités ukrainiennes disent préparer depuis des mois une vaste contre-offensive destinée à obliger les troupes russes à se retirer des zones qu'elles occupent.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a remercié ses troupes pour les gains territoriaux qu'elles ont revendiqués, ironisant sur la réaction "hystérique" de Moscou.
"Nous voyons à quel point la Russie réagit de manière hystérique à toutes les avancées que nous faisons dans ce secteur, à toutes les positions que nous prenons. L'ennemi sait que l'Ukraine va gagner", a déclaré M. Zelensky dans un message vidéo.
Le conseiller de la présidence ukrainienne Mykhaïlo Podoliak avait auparavant ironisé sur Twitter sur le fait que la Russie est "occupée à repousser une offensive globale qui n'existe pas encore".
"Pourquoi les Russes publient-ils activement des informations à propos d'une contre-offensive? Parce qu'ils ont besoin de détourner l'attention (au sujet de) la défaite dans la direction de Bakhmout", a lancé la vice-ministre ukrainienne de la Défense sur Telegram.
Le ministère russe de la Défense a quant à lui affirmé avoir contré depuis la matinée du 4 juin des attaques sur cinq secteurs du front "dans la direction sud de la région de Donetsk", située dans l'est.
Le ministère russe de la Défense a dit que ses forces avaient tué "plus de 1.500 militaires ukrainiens" et détruit "28 chars". Une affirmation tournée en dérision par le chef du groupe paramilitaire russe Wagner, Evguéni Prigojine.
Dans la nuit de lundi à mardi, une nouvelle attaque aérienne a visé Kiev, a rapporté l'administration civile et militaire de la capitale ukrainienne.