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Le Premier ministre belge Alexander De Croo a qualifié mercredi d'"historique" le sommet des dirigeants de l'Otan à Vilnius en épinglant parmi ses résultats la perspective d'adhésion de l'Ukraine à l'Alliance atlantique à terme, une fois la guerre terminée déclenchée par la Russie, la présence de la Finlande, le 31e membre du club, et le feu vert donné par la Turquie à l'entrée de la Suède.
"C'est historique", a-t-il affirmé à l'agence Belga à l'issue de ce sommet de deux jours, organisé par la Lituanie, un pays jadis annexé par l'Union soviétique.
M. De Croo a aussi cité la présence de la Finlande, qui a adhéré le 4 avril dernier dans la foulée de l'invasion russe de l'Ukraine, et de la Suède qui a participé au sommet en tant qu'"invitée" mais qui a obtenu du président turc Recep Tayyip Erdogan qu'il lève le blocage sur son entrée à l'Otan.
"C'était deux pays qui étaient non-alignés - bien que déjà membres de l'Union européenne - et l'on partait du fait qu'ils ne seraient jamais membres de l'Otan, a-t-il ajouté.
Le chef du gouvernement fédéral a aussi mis en avant le soutien accru accordé à l'Ukraine, à la fois par des pays individuels - mais pas la Belgique, "qui exécute ce qui a été décidé", selon lui - et par les pays du G7 (Etats-Unis, Royaume-Uni, France, Canada, Allemagne, Italie et Japon), davantage sur le long terme.
Ces sept pays se sont engagés mercredi à Vilnius, en marge du sommet, à apporter un soutien militaire "sur le long terme" à l'Ukraine afin de l'aider à combattre l'offensive russe et de dissuader Moscou de toute attaque future.
Pour M. De Croo, le message implicite donné au président ukrainien Volodymyr Zelensky par les dirigeants alliés est "vous allez devenir membre de l'Otan" quand la paix sera revenue.