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Le gouvernement bruxellois, le secteur privé et le monde académique ont uni leur réflexion pour valoriser Bruxelles en tant que marque à l'étranger. La marque "Brussels" est désormais assortie de messages exploitables par les secteurs public et privé à l'étranger.
Le tout a été présenté officiellement jeudi matin dans le cadre du Brusselks Urban Summit par le ministre-président Rudi Vervoort, le ministre Sven Gatz (Open Vld), le secrétaire d'Etat au Commerce extérieur Pascal Smet, des représentants des mondes des entreprises, et académiques, et le bourgmestre de la Ville de Bruxelles, Philippe Close.
Le message "Perfectly imperfect" (ndlr: parfaitement imparfait) défini pour accompagner la marque renvoie à la fois à l'expression bruxelloise "non peut-être", au sens de l'autodérision qui caractérise historiquement la population bruxelloise, mais aussi à la diversité de la société bruxelloise contemporaine sur le plan de sa composition cosmopolite. Cela fait aussi référence au déploiement de multiples fonctions, talents et atouts dans une ville sortie d'une vision monofonctionnelle de la moitié du siècle dernier.
De l'aveu des divers représentants des mondes politique, économique et académique présents, ce message s'inscrit également en décalage par rapport à d'autres villes qui essaient d'être parfaites.
L'iris, la fleur symbole de la Région bruxelloise ne sera pas exploité dans le cadre du citymarketing international.
La préparation de cette nouvelle déclinaison de promotion internationale a été confiée à Resonance, un bureau d'experts en développement et attractivité des territoires.
Celui-ci s'est attaché à créer une personnalité propre à la capitale en recherchant de la cohérence entre l'ensemble de ses points de contact publics et privés.
Quelque 600.000 euros ont été investis dans le lancement de la marque et la stratégie de cytymarketing qui y est associée. Ce sera également le budget qui y sera consacré chaque année.