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Disparus des Deux-Sèvres: les deux autres suspects bientôt devant le juge

Deux suspects dans l'enquête sur la disparition d'un jeune couple fin novembre dans les Deux-Sèvres, actuellement en garde à vue, vont être prochainement déférés en vue d'une mise examen, a annoncé vendredi le parquet de Poitiers, au lendemain d'une première incarcération.

Jeudi soir, un premier suspect, ami du couple âgé de 22 ans, qui devait les héberger dans sa maison de Prahecq (Deux-Sèvres) la nuit de la disparition, a été mis en examen pour "enlèvement et séquestration non suivis d'une libération volontaire", et placé en détention provisoire.

Selon un communiqué du procureur de la République à Poitiers, Cyril Lacombe, une "deuxième personne mise en cause", en garde à vue depuis mercredi, sera présentée au magistrat instructeur vendredi après-midi, et une troisième sera déférée samedi.

Depuis leur disparition à Prahecq, une bourgade de 2.000 habitants proche de Niort, durant la nuit du 25 au 26 novembre, Leslie Hoorelbeke, 22 ans, et Kevin Trompat, 21 ans, n'ont plus donné aucun signe de vie.

Le deuxième suspect est originaire de Puyravault, une commune de Charente-Maritime, à moins d'une heure de route de Prahecq.

C'est là que des affaires appartenant au couple de disparus, notamment une brosse à cheveux de la jeune femme et un brevet de sécurité routière de son compagnon, avaient été trouvées dans un conteneur de recyclage de vêtements le 8 décembre.

Selon Le Courrier de l'Ouest, le téléphone de cet homme, âgé lui-aussi de 22 ans, et celui du mis en examen ont "borné" aux mêmes endroits et aux mêmes moments la nuit de la disparition.

Le troisième suspect, âgé de 23 ans, est "lié" au mis en examen, a précisé le parquet de Poitiers, sans dévoiler le lieu de son interpellation.

De source proche du dossier, la mystérieuse disparition du couple pourrait être en partie liée à un trafic de stupéfiants impliquant certains des protagonistes de l'affaire.

Les familles des disparus avaient d'emblée écarté l'hypothèse d'une disparition volontaire.

Lors d'une battue le 5 janvier à Prahecq, la belle-mère de Kevin Trompat avait indiqué à des journalistes qu'il "avait pratiquement 10.000 euros sur lui" le soir de la disparition, une somme qu'elle lui avait apportée à Prahecq, selon elle "pour acheter une voiture".

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