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Gaza : les négociations pourraient durer « quelques jours », l‘armée israélienne prévient que les combats se poursuivront en cas d’échec

Par RTL info avec Belga
Trump évoque une possible avancée sur la libération des otages du Hamas « dans quelques jours », tandis que Washington presse Israël de suspendre ses frappes à Gaza pour permettre un accord. Mais l’armée israélienne menace de reprendre les combats en cas d’échec.

Donald Trump a affirmé dimanche que les négociations sur la libération des otages détenus par le Hamas pourraient durer « quelques jours », tandis que son chef de la diplomatie a estimé que les bombardements israéliens dans la bande de Gaza devront « cesser ».

« Ils sont en pleine négociation en ce moment même. Ils ont entamé les négociations. Cela va durer quelques jours », a déclaré le président américain à des journalistes à la Maison Blanche. Des discussions indirectes sur les modalités de libération des otages doivent avoir lieu lundi en Égypte. « Nous verrons comment cela se terminera. Mais j’ai entendu dire que cela se passait très bien », a-t-il ajouté.

Intervenant dans les émissions télévisées dominicales, le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio a estimé pour sa part que les bombardements israéliens dans la bande de Gaza devront « cesser » dans le cadre d’un accord sur la libération des otages détenus par le Hamas. « Une fois que vous vous serez mis d’accord sur les modalités logistiques, je pense que les Israéliens et tout le monde reconnaîtront qu’il est impossible de libérer des otages au milieu des frappes, donc celles-ci devront cesser », a affirmé M. Rubio sur la chaîne de télévision CBS, en soulignant qu’un accord sur ces modalités doit parvenir « très rapidement ».

A deux jours du deuxième anniversaire de l’attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre, l’armée israélienne a poursuivi ses bombardements à Gaza-ville, faisant au moins cinq morts selon la Défense civile locale (une force de secours opérant sous l’autorité du mouvement islamiste Hamas).

Dans un échange de SMS avec un journaliste de CNN diffusé dimanche, le président américain a répondu « oui » lorsqu’on lui a demandé si le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu était d’accord pour mettre fin à la campagne militaire à Gaza.

Il avait appelé vendredi à ce qu’Israël cesse ses bombardements à Gaza.

Interrogé à ce propos, le secrétaire d’Etat américain a indiqué que « nous devons examiner exactement en quoi consistaient ces opérations ». « Mais en fin de compte, oui, vous ne pouvez pas procéder à un échange s’il y a des combats en cours, c’est tout simplement impossible », a-t-il dit sur une autre chaîne ABC, en soulignant que « les Israéliens ont déclaré qu’ils ne traiteraient que les menaces imminentes ».

Il a encore indiqué que le Hamas avait « accepté le cadre fixé par le président sur la libération des otages » qui doivent faire l’objet des discussions indirectes lundi.

Les discussions sont basées sur le plan du président américain qui a dépêché en Egypte son émissaire Steve Witkoff et son gendre Jared Kushner, pour aider à finaliser les conditions de libération des otages enlevés durant l’attaque du 7-Octobre.

« Cela prend du temps »

M. Rubio a également fait valoir que les objectifs à plus long terme seraient « encore plus difficiles » à atteindre, en termes de gouvernance de Gaza et de désarmement des militants.

« On ne peut pas mettre en place en trois jours une structure gouvernementale à Gaza qui ne soit pas le Hamas. Je veux dire, cela prend du temps », a déclaré M. Rubio sur la chaîne NBC.

Le président Trump avait déclaré plus tôt à CNN que si le Hamas refusait de céder le pouvoir, il serait confronté à une « destruction totale ».

L’armée israélienne prévient que les combats continueront en cas d’échec des négociations

Le chef d’état-major de l’armée israélienne Eyal Zamir a affirmé dimanche que les combats se poursuivraient dans la bande de Gaza en cas d’échec des négociations en cours pour la fin de la guerre.

« Il n’y a pas de cessez-le-feu, mais un changement dans la situation opérationnelle : le niveau politique utilise les moyens et les succès que vous avez obtenus sur le terrain pour les traduire en gains diplomatiques. Si cet effort échoue, nous reprendrons le combat », a dit M. Zamir, lors d’une visite aux troupes dans la bande de Gaza.

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