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La gestion de l'eau - l'élévation du niveau de la mer, inondations et sécheresses - sera l'une des priorités du prochain sommet des Nations Unies sur le climat (COP28), a déclaré lundi l'envoyée néerlandaise aux négociations cruciales.
L'accent qui sera mis sur cet enjeu "est une reconnaissance explicite du fait que nous sommes déjà confrontés aux conséquences du changement climatique", a souligné Meike van Ginneken à l'AFP en marge d'une conférence sur les technologies de l'eau à Amsterdam.
Le Tadjikistan et les Pays-Bas, dont un quart du territoire se trouve sous le niveau de la mer, ont été désignés pour diriger les négociations sur l'eau lors de la COP28, qui débute à Dubaï le 30 novembre. Celles-ci seront centrées sur "les risques et opportunités liés à l'eau (...) de l'agriculture à la prévention des catastrophes", selon les organisateurs.
Trois sujets seront au coeur des discussions: la conservation et restauration des écosystèmes d'eau douce, l'accès à une eau de bonne qualité et la protection face aux risques liés à l'eau dans les villes, et rendre la production alimentaire plus résiliente face à la montée des eaux, aux inondations ainsi qu'aux sécheresses.
Le monde a perdu environ 85 % de ses zones humides au cours des 300 dernières années, selon les chiffres de l'ONU, et quelque quatre milliards de personnes dans le monde sont confrontées à une pénurie d'eau au moins un mois par an, selon le World Resources Institute, ou Institut des ressources mondiales, basé à Washington.