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Plusieurs ports de la côte ouest canadienne, dont le plus grand du pays à Vancouver, sont à l'arrêt depuis samedi matin en raison d'un conflit social susceptible de perturber le transport mondial de marchandises.
Après des mois de négociations infructueuses, plus de 7.000 chargeurs de terminaux et 49 employeurs répartis dans 30 ports se sont mis en grève.
La sous-traitance, l'automatisation des ports et le coût de la vie sont les principaux motifs derrière l'action collective portée par le Syndicat international des débardeurs et magasiniers.
"Nous n'avons pas pris cette décision à la légère, mais nous nous devions de le faire pour l'avenir de notre main-d'œuvre", a indiqué Rob Ashton, président de la branche canadienne du syndicat.
Il reste toutefois positif quant à la signature d'une "convention collective pour les droits de la classe ouvrière", a-t-il ajouté dans un communiqué. Leur convention collective a expiré le 31 mars.
De son côté, l'Association des employeurs maritimes de Colombie-Britannique dit s'être "efforcée à plusieurs reprises de faire preuve de souplesse et de trouver un compromis sur les priorités essentielles", sans succès.
"Nous apprécions l'aide apportée par les médiateurs fédéraux aux parties et nous restons ouverts à toute solution permettant de parvenir à un accord équilibré", ont-ils précisé dans un communiqué.
Vendredi, l'association avait indiqué qu'une éventuelle grève n'affecterait pas les navires de croisière accostant à Vancouver, Prince Rupert et sur l'île de Vancouver.
Les membres de l'Association des employeurs maritimes transportent tout type de marchandise à destination du Canada et des États-Unis notamment, des automobiles au charbon en passant par les céréales et les conteneurs.
Si elle perdure, cette grève pourrait ainsi avoir d'importantes répercussions sur le marché nord-américain, mais aussi mondial.