Accueil Actu Monde International

Les Maldives affirment que les soldats indiens se retireront dès mars

L'Inde commencera à retirer ses soldats stationnés aux Maldives, un contingent de 89 personnes, le 10 mars, a annoncé vendredi le ministère des Affaires étrangères des Maldives à l'issue de pourparlers à New Delhi.

L'Inde a accepté de commencer ce retrait le 10 mars et de l'achever en deux mois, a précisé le ministère.

Le contingent indien, qui comprend du personnel médical, permet de faire fonctionner trois aéronefs de reconnaissance maritime, deux hélicoptères et un avion utilisé pour procéder à des évacuations médicales de lointaines îles éparpillées sur une distance de 800 kilomètres le long de l'équateur.

Les deux parties ont discuté de leur coopération avec l'objectif de renforcer leur partenariat dans les domaines de la défense et de la sécurité notamment, a expliqué le ministère.

Cependant, le communiqué du ministère indien des Affaires étrangère n'a fait aucune mention explicite du retrait.

L'Inde et les Maldives se sont mises d'accord sur "une série de solutions mutuellement réalisables pour permettre la poursuite des activités des plateformes d'aviation indiennes qui fournissent des services humanitaires et d'évacuation sanitaire à la population des Maldives", a indiqué le ministère indien des Affaires étrangères.

Des sources officielles aux Maldives ont estimé que les appareils resteraient probablement aux Maldives, mais qu'ils pourraient être pilotés par des équipages civils indiens.

New Delhi a longtemps considéré l'archipel de l'océan Indien comme faisant partie de sa sphère d'influence, mais depuis la dernière élection présidentielle, qui a porté au pouvoir en septembre le président Mohamed Muizzu, les Maldives penchent à présent vers la Chine, leur premier créancier.

Parallèlement au rapprochement avec Pékin, des tensions avec New Delhi ont éclaté, après que trois ministres du gouvernement Muizzu ont qualifié le Premier ministre indien Narendra Modi de "clown" et de "terroriste" dans des publications depuis lors supprimées sur les réseaux sociaux.

À lire aussi

Sélectionné pour vous