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Une attaque terrestre israélienne à Rafah conduirait à une "catastrophe humanitaire colossale", a averti le secrétaire général de l'ONU vendredi, après le départ, sans accord, des négociateurs d'Israël et du Hamas des pourparlers de trêve au Caire.
Une attaque terrestre massive à Rafah conduirait à une catastrophe humanitaire colossale et mettrait un terme à nos efforts pour soutenir les populations alors que la famine menace", a déclaré le secrétaire général de l'organisation des Nations unies Antonio Guterres, lors d'une visite à Nairobi. La situation dans cette ville du sud de la bande de Gaza est "sur le fil du rasoir", a-t-il ajouté.
"Nous sommes activement engagés avec toutes les parties concernées pour la reprise de l'entrée des fournitures vitales - y compris le carburant désespérément nécessaire - par les points de passage de Rafah et de Kerem Shalom", a affirmé M. Guterres, en réitérant ses appels au cessez-le-feu.
Malgré la réouverture mercredi du passage de Kerem Shalom, voisin de Rafah, fermé par Israël pendant trois jours après des tirs de roquettes revendiqués par le Hamas, l'acheminement de l'aide reste "extrêmement difficile", selon le bureau de l'agence humanitaire des Nations unies (Ocha) dans les territoires palestiniens. Vendredi, Israël a multiplié les frappes et les tirs d'artillerie sur la bande de Gaza, notamment sur Rafah, ont rapporté des correspondants de l'AFP.