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La grande majorité des ressortissants néerlandais qui se trouvaient au Soudan ont été mis en sécurité. Selon le ministre néerlandais des Affaires étrangères, Wopke Hoekstra, environ 150 ressortissants néerlandais sont concernés.
Il s'agit de personnes qui ont exprimé le souhait d'être rapatriées, a déclaré Wopke Hoekstra mercredi à l'issue du Conseil des ministres. Elles ont été évacuées du Soudan via plusieurs transports.
L'opération de rapatriement n'est toutefois pas encore terminée. Un septième vol aura lieu mercredi soir et les Pays-Bas maintiendront encore le pont aérien avec l'aide de la communauté internationale ensuite. "Nous avons accueilli de nombreuses personnes d'autres pays et inversement, des avions allemands et français ont également transporté des Néerlandais", a-t-il précisé.
La situation était et est toujours "littéralement mortelle" dans la capitale soudanaise, Khartoum. D'ailleurs, selon le ministre, il a été impossible pour certains Néerlandais de se rendre à l'aéroport situé à l'extérieur de la capitale, d'où partent les vols d'évacuation. D'autres ont eu beaucoup de mal à le faire. Un Néerlandais a été blessé par balle au cours de l'opération.
L'état de la personne blessée n'est pas encore connu. En ce qui concerne le possible enlèvement d'un Néerlandais au Soudan, Wopke Hoekstra ne peut rien dire pour des raisons de sécurité. Il s'agit d'un "message très inquiétant. Cela concerne une personne qui est partie et qui n'est pas revenue", a révélé le ministre. La chaîne RTL a rapporté mercredi qu'un Néerlandais avait disparu depuis une semaine au Soudan et qu'il pourrait avoir été enlevé.