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Guerre des narcotrafiquants à Bruxelles: pourrait-on avoir recours à l'armée? La réponse du ministre de l'Intérieur

Bernard Quintin, ministre de l'Intérieur, et Ine Van Wymersch, commissaire nationale aux drogues, étaient nos invités ce vendredi dans le RTL info 19h. Au micro de Caroline Fontenoy, le libéral a évoqué la possibilité d'avoir recours à l'armée pour lutter contre la "guerre de territoire" qui sévit à Bruxelles.

"On assiste à une guerre de territoire et ce territoire n'appartient pas aux bandes mais aux citoyens", avance le ministre de l'Intérieur à propos des fusillades à répétition cette semaine dans la capitale. Il assure que des moyens seront déployés pour lutter face à cette insécurité. Pour ce faire, Bernard Quintin a évoqué la possibilité d'avoir recours aux militaires.

"J'ai parlé avec le ministre de la Défense (NDLR: Theo Francken) ce matin. Il existe la possibilité que la surveillance statique de certains sites soit effectuée par des militaires (centrales nucléaires, ambassades, sites sensibles)", dit-il.

Concrètement, "l'objectif est de libérer des policiers qui font ces surveillances statiques pour qu'ils puissent aller sur d'autres terrains, là où il faut lutter contre les trafics".

Notre invité nuance: "Nous ne sommes pas dans un schéma où, comme pendant le Covid, on va mettre des militaires qui vont patrouiller dans la rue. Ce n'est pas ça dont on parle maintenant. Après, c'est une situation qui évolue. Aujourd'hui, ce dont on a besoin, c'est que toutes les forces de police puissent faire ce qui est leur métier premier, lutter, entre autres, contre ces trafics et contre ces bandes."

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