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Avez-vous des chouchous ? Que ce soit au travail, en famille ou avec des amis, il n'est pas rare d'avoir un petit préféré dans son cercle restreint. Avec des conséquences ?
Si vous travaillez avec de nombreux collègues et un patron, le sujet a déjà dû arriver sur la table : qui est le petit chouchou, le petit préféré du patron ? Ce petit quelque chose reste difficile à expliquer : le courant passe bien avec une personne, une sorte de coup de cœur et en quelques jours, il devient "le préféré".
Récemment, une étude a démontré que pour 94% des travailleurs, cela pouvait être une source de conflit. Afin de constater cette tendance, nous nous sommes rendus du côté de Chênée, en province de Liège.
Anne et Marilyn, deux enseignantes liégeoises, ont partagé leurs expériences sur ce sujet. "Moi, il y a des élèves, ça fait trois ans qu'elles sont sorties. J'ai toujours des contacts avec, d'autres plus du tout", explique Anne, affirmant ne pas avoir de chouchous. Marilyn, cependant, admet une relation particulière avec son ancien maître de stage : "Il y a eu une relation de confiance, de soutien, et elle en a fait partie. C'est comme mon mentor quelque part".
Même en famille, cette dynamique est perceptible. Sandrine, mère de trois enfants, confie : "Il y a des petites affinités. Par moments, c’est aléatoire, parfois, c'est l'un, parfois, c'est l'autre". Bien que tous les parents déclarent aimer leurs enfants de manière égale, certaines relations privilégiées peuvent engendrer des ressentiments.
Si le favoritisme peut consolider des liens, il représente aussi un défi à gérer, qu'il s'agisse des relations entre collègues ou au sein de la fratrie. Une prise de conscience et une attention particulière sont essentielles pour éviter les tensions qu'il peut provoquer.

















