Accueil Actu

Nouveau bug à bord de l'Airbus 'Belgian Air Force One'

L'Airbus A330 loué par l'armée belge a été victime ce lundi d'un nouvel avatar qui l'a contraint à revenir se poser à l'aéroport militaire de Melsbroek avec 136 passagers à bord.

Décidément, cet appareil enchaîne les péripéties. Ce lundi, l'Airbus "Belgian Air Force One" loué par l'armée belge a dû rebrousser chemin. Après avoir décollé avec 136 passagers à bord de l'aéroport de Melsbroek, il a atterri 1h30 plus tard au même endroit après avoir rencontré un poblème avec son train d'atterrissage.

L'appareil est revenu peu après 15h30 à Bruxelles sans encombres, mais entouré de camions de pompiers de l'aéroport après avoir demandé "assistance" - ce qui est moins qu'une "urgence".

> VIDEO: LE REPORTAGE DU JOURNAL

L'Airbus transportait 136 militaires vers l'Afghanistan

Il n'avait pu rentrer son train d'atterrissage et a "brûlé du carburant" durant une heure et demi, selon deux sources informées. Le "patron" de la composante Air, le général-major Claude Van de Voorde, a précisé que le train d'atterrissage "au complet" - c'est à dire le train avant et les deux trains principaux - "n'a pas voulu rentrer".

L'équipage a alors parcouru la "check list" des urgences et a effectué un "reset" de l'ordinateur de bord, mais sans résultat, a-t-il ajouté.

L'Airbus, qui est entré en service en novembre, transportait vers Douchanbé, la capitale du Tadjikistan, 136 militaires en route pour l'Afghanistan.

Pépins à répétition..

L'Airbus A330 avait déjà été victime d'une fuite de carburant le 19 décembre, alors qu'il devait emmener le Premier ministre Yves Leterme et sa suite, dont le ministre de la Défense, Pieter De Crem, en Afghanistan.

Et le 28 décembre, il s'était retrouvé avec un de ses trains d'atterrissage principaux embourbé dans un sol meuble lors d'un virage "trop serré", dans une manoeuvre effectuée par la société d'assistance aéroportuaire Flightcare.

"Il n'y a pas d'indication" que le refus du train de rentrer constaté lundi soit lié à l'incident du 28 décembre, a conclu le général Van de Voorde.

 

À la une

Sélectionné pour vous