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A ce stade, dix-sept incidents impliquant des drones ont été comptabilisés par le parquet fédéral. Des événements jugés inhabituels et alarmants, qui ont engendré l’ouverture de huit enquêtes. Les autorités cherchent à identifier les auteurs et les motivations derrière ces survols non autorisés.
Police, parquet, service de renseignements: un groupe de travail a été créé
Ces actes sont désormais classifiés comme des menaces «hybrides». Les autorités estiment en effet qu’un acteur, potentiellement étranger, tel qu’un État, menace notre pays et organise des actions discrètes mais coordonnées pour tenter de le déstabiliser. Un tel contexte a mené à la mise en place d’un groupe de travail rassemblant police, parquet et services de renseignement belges. Ce dispositif vise à coordonner les efforts d’enquête et à définir une stratégie de réponse efficace face à ces incidents.
En Belgique, ces survols constituent un phénomène récent mais en constante augmentation. La complexité des événements et leur étendue géographique imposent une réaction proportionnée et organisée. Ce type de menaces, encore inconnu il y a quelques années sur notre territoire, s’inscrit désormais au cœur des préoccupations des instances sécuritaires. Un état des lieux est en cours pour comprendre l’ampleur réelle de ce problème et élaborer les mesures nécessaires.
Des drones pilotés par des amateurs?
Au-delà des frontières belges, des signalements similaires ont été recueillis dans des pays voisins. Par exemple, aux Pays-Bas, à Maastricht, des drones ont été détectés le week-end dernier à proximité du centre de commandement de l’OTAN, d’une base aérienne de l’OTAN, et de l’aéroport de Maastricht. Des survols ont également été repérés au-dessus d’une usine chimique, ce qui alerte les autorités néerlandaises qui privilégient toutefois l’hypothèse de drones pilotés par des amateurs.
Pour l’heure, ni le nombre de drones impliqués dans ces incidents ni leur origine exacte n’ont été déterminés. Néanmoins, ces activités renforcent l’idée d’une nécessité urgente de coopérations internationales pour surveiller et contrer ces survols. Les autorités belges et néerlandaises travaillent déjà à une meilleure coordination pour détecter et identifier rapidement les menaces que ces engins représentent désormais.
