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Essai Dacia Sandero: la "Low Cost" utile en temps de crise

Voici une voiture Low Cost sur le grill: la Dacia Sandero. On vous a déjà longuement parlé de la Logan, 1er modèle de la marque Dacia depuis qu’elle est passé sous le giron de la Renault, et bien voici la 3e venue dans la famille, après la Logan Breack...

La Sandero, une voiture moyenne, est basée sur la Clio 2, et disponible à partir de 8.000 €. Alors disons le tout de suite: quand on prend le volant de cette voiture, la première impression est plutôt "Bof". Mais les kilomètres défilant et le côté professionnel reprenant le dessus, une analyse plus en profondeur s’impose. Première évidence: ne pas perdre de vue que l’on a ici une voiture neuve à moins de 8.000€. Deuxième évidence: le moteur 1400 essence d’un autre âge est terriblement bruyant et un poil gourmand. Les plastiques sont un peu grossiers, la position de conduite trop haute, la direction non assistée de série, -c’est une option- et sans l’assistance la direction est trop démultipliée ce qui fait qu’il faut quasiment faire un tour de volant pour un simple virage à angle droit. Attention donc de ne pas aller trop vite dans les parkings souterrains...

Ceci dit, il n’y a pas que des défauts...

Quand on y regarde de plus près, la Dacia Sandero a même quelques bon atouts. Elle n’est pas vilaine, alors que la Logan a quand même un physique ingrat. Elle est franchement très spacieuse pour une voiture de cette taille, largeur aux coudes record, places pour les jambes à l’arrière record et même possibilité de glisser ses pieds sous les sièges avant. C’est parfait ! Le confort est franchement bon, et enfin la voiture étant prévue pour les pays émergeants où les routes sont de moins bonnes qualité que chez nous, la Sanderro avale les casses vitesses et les pavés sans le moindre désagrément pour les occupants.

Le caractère dépouillé est en outre drôlement relaxant pour les parents avec enfants. Au moins, il n’y a rien à casser. Objectivement, pour ceux qui font 50 kilomètres par jour entre les écoles les grandes surfaces et de temps en temps une petite escapade, il ne faut pas plus, sans compter que la Sandero n’est pas déplaisante à conduire, elle est même assez vivante. En ces temps de crise elle prend tout son sens.
 

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