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Des livres sur la Terre endolorie à l'occasion de Rio+20

Publiés à la veille de Rio+20, la Conférence sur le développement durable des Nations-unies (20-22 juin), plusieurs ouvrages font le point sur les problèmes que rencontre notre planète, et évoquent les solutions qu'on peut y trouver.

- 20 après - Yann Arthus-Bertrand et la Fondation GoodPlanet font le point, dans l'ouvrage 20 ans après... La Terre ?, sur l'évolution de la planète depuis le Sommet de la terre de 1992. "Durant ces 20 années passées à la photographier, j'ai vu la Terre changer, car l'impact de l'homme se voit du ciel", indique celui qui s'est rendu célèbre par ses photos de la planète vue d'avion. En contrepoint aux photographies, l'ouvrage reprend des éléments de rapports du Programme des nations unies pour l'environnement (Pnue), qui montre qu'en 20 ans "les signaux d'alarme se sont multipliés". S'appuyant sur des textes de spécialistes reconnus, il évoque les succès, les hésitations, les gâchis.

(20 ans après... la Terre?, ed de la Martinière, 192p., 12,90 EUR)

- Merci la Terre, lance Alain Hervé, dans un petit ouvrage aussi accessible que pédagogique, qui passe en revue tout ce qui fait notre environnement : le feu, l'eau, l'air, la biosphère, la chaîne alimentaire, l'agriculture, la ville, les déchets... Avec tout au long du livre des idées pratiques, pour à tout le moins ne pas envenimer les choses. "La planète n'est pas en danger, c'est l'humanité qui s'est mise en danger", dit l'auteur, qui fonda en 1969 les Amis de la terre. "Les vieilles étiquettes politiques deviennent secondaires", conclut-il. "Nous sommes tous écologistes ou nous disparaîtrons".

(Merci la Terre, nous sommes tous écologistes, Alain Hervé, ed. Sang de la Terre, 72 p., 4,90 EUR)

- La fin des terres, comment mangerons-nous demain ? : En France, l'équivalent d'un département de terres agricoles disparaît tous les 7 ans. En parallèle, une véritable "colonisation mondiale" est en cours, des "accapareurs cyniques" s'emparant des terres des plus pauvres pour assurer leurs besoins alimentaires. La terre s'épuise, surexploitée et agressée par les pollutions et les pesticides. Les auteurs parlent du "grand contresens" des agrocarburants, des Etats "à la botte des lobbies", et donne quelques pistes : "mettre fin à l'étalement urbain", "manger autrement", "rendre la terre à ceux qui la cultivent".

(La fin des terres, comment mangerons-nous demain ?, André Aschieri et Maud Lelièvre, ed. Scrineo, 164p., 19 EUR)

- Regards sur la Terre: "l'annuel du développement durable" : l'ouvrage, publié annuellement, fait le bilan de l'année écoulée en la matière, avec une analyse des faits marquants, que ce soit Fukushima, la crise de la dette publique, le printemps arabe ou le processus de Rio. Il consacre cette année son dossier à l'agriculture. Peut-elle être un moteur de développement ? Peut-elle assurer la sécurité alimentaire ? Comment concilier la production et les exigences du développement durable ? Ce livre est le fruit d'une collaboration entre l'Agence française de développement, l'Institut du développement durable et des relations internationales (Iddri), et The Energy and Resources Institute.

(Regards sur la terre 2012, ed Armand Colin, 358 p., 25,40 EUR)

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