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Essai Mercedes Classe E coupé: Adieu la CLK

Si elle donne l'impression d'être assez massive, ne vous fiez pas aux apparences. Cette classe E coupé est la voiture de série la plus aérodynamique au monde. Tout en assurant un confort intérieur digne d'un haut de gamme...

Le nouveau coupé Mercedes repose désormais dans la classification E de la marque à l'étoile. Elle est pourtant conçue sur la base d'une classe C, mais adopte le design typique de la nouvelle classe E. Bref, il ne s'agit pas tout-à-fait d'une classe E réduite à deux portes et ce n'est pas vraiment un coupé classe C non plus, même si la sortie de ce dernier modèle devrait sonner le glas de la CLK. Imposante, cette nouvelle classe E coupé cache en réalité une incroyable efficacité aérodynamique, ce qui lui assure une élégance incontestée. La calandre, inspirée de celle de sa grande soeur, la rend agressive alors que de profil, elle se distingue par une finesse stylistique réservée aux plus grâcieuses.

Sobriété et confort intérieurs

A l'intérieur, comme d'habitude, Mercedes vous accueille dans un petit salon. Nous parlerons de fauteuils en cuir plutôt que de sièges. L'habitacle est bien conçu et permet à 4 personnes de grande taille de se sentir à l'aise dans ce coupé. La technologie embarquée fait presque peur. Le tout, dans une sobriété comparable aux autres modèles sortis des ateliers Stuttgart.

L'arsenal sécuritaire est impressionnat. Cette classe E coupé vous prévient en cas d'assoupissement, les phares s'adaptent automatiquement aux conditions et aux autres usagers de la route, si vous manquez un panneau de signalisation, elle le lit à votre place. Bref, à part avancer toute seule, elle fait quasi tout comme une grande.

Cinq moteurs

En Diesel, la gamme commence avec la 250 CDi (204 cv) en attendant le 220 CDi. Nous avons eu la chance de tester la 350 CDI (231 cv) avec son V6 de 3000 cc. Un moteur sobre, avec une puissance linéaire, mais qui s'avère rugueux quand on le sollicite. Malheureusement, la boîte automatqiue et la technologie embarquée empêchent un peu le conducteur de totalement profiter de cette puissance, ce qui laisse une certaine frustration, même si l'ensemble est très agréable à conduire.

En essence, la gamme commence avec le petit 1,8 l. (204 cv) qui équipe la 250 CGi. Un V6 (292 cv) et un indécent V8 de 5,5 l. complètent l'offre.



Agile et efficace

Le comportement routier de ce véhicule est particulièrement efficace. Pour une voiture qui n'est pas spécialement petite, elle est vraiment très agile. En outre, le système de suspensions qui s'adapte en fonction des conditions de route garantit un confort de marche optimal. En mode "sport", la direction est plus directe et perd cette zone de "flou" habituelle au point zéro.

Seule ombre au tableau: le prix. Si celui du véhicule est raisonnable (50.578 euros pour le 350 CDi), les options explosent le budget. Dans le véhicule que nous avons testé, nous arrivons à un total de 64.759,20 euros. Cela fait quand-même 14.181,20 euros d'options. Sans doute un peu excessif...



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