Essai Fiat 500 C: la plus trendy du moment

Après la classique apparue au début de l’année et l’Abarth Ultra sportive, et en attendant la Breack l’an prochain qui s’appellera Jardiniera, voilà celle qui manquait à l’appel: la Fiat 500 cabrio. Une voiture qui sera présentée officiellement en janvier, mais que nous avons pu essayer cette semaine avant tout le monde.

Inutile de présenter la 500 qui rappelle magnifiquement bien l’originale de Dante Giacosa, produite entre 1950 et 1970 et qui nous est revenue après 28 d’absence comme si elle avait toujours été là. La petite bulle est toujours aussi craquante avec ses 2 grands yeux innocents, cette faculté à se faufiler partout et son intérieur au look rétro avec le volant noir ou blanc.

Le plus c’est évidemment ce toit repliable, en toile, comme il existait dans la version d’origine. Alors attention ce n’est pas une capote comme sur la Mini et qui découvre le pavillon, la lunette et les flancs. Ici les arceaux des vitres, sur les côtés de la voiture, restent en place. Et ce n’est que la partie plate du toit qui coulisse vers l’arrière. La toile se plie en accordéon sur le coffre au fur et à mesure qu’elle recule. C’est facile puisque tout est électrique. Plusieurs amplitudes d’ouverture sont déterminées, de quoi aérer juste au dessus du conducteur, conducteur et places arrière, ou alors juqu’au bout avec même la lunette arrière qui est escamotée. C’est propre, simple et assez bien fini. Pas de perte de place dans le coffre C’est le gros avantage par rapport aux capotes et encore plus aux toits en durs qui se replient, puisqu’ils se rangent dans le coffre. Ici, la toile reste à l’extérieur et se pose en accordéon sur le coffre. Quand vous actionnez l’ouverture du coffre, le toit remonte légèrement pour y faciliter l’accès.

Il y a quand même quelques inconvénients: on est toujours assis très droit, la visibilité arrière est quasi nulle quand le toit est ouvert en grand et il y a un petit filet qui est bruyant.

Par contre la 500C a été assouplie. Elle est donc plus confortable que la classique et le comportement est plus rassurant avec les 4 roues posées aux 4 coins de la voiture. L’isolation est très bonne et le véhicule est toujours doté de ce petit charme naturel qui s’agrémente d’une énorme palette de couleurs, d’habillage, de sellerie et de ton pour la toile qui sera Bordeaux, grise ou beige. Bref, de quoi offrir plus de 100 combinaisons différentes.

Pour le prix, comptez 3.000€ de plus pour le toit. Cela nous fait donc une 500C à partir de 15.000€.
Philippe Jacquemotte