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Chaque matin, un moment de réflexion sur Bel RTL avec la séquence "La langue bien pendue". Maya par-ci maya par-là, fin du monde ou pas fin du monde, aujourd’hui Pascal Vrebos nous confie son ras le bol.
Comme dit la maxime, on n’est jamais sûr de rien. Et pourtant moi je suis sûr d’une chose : demain vendredi 21 décembre 2012, il ne se passera rien. Pas de fin du monde, mais je l’espère la fin de toutes ces inepties et autres stupidités sur ce calendrier maya et autres charabia dont les médias et le net nous rabattent les oreilles depuis des mois. Dans quel but? Pour faire du blé en jouant sur la peur et sur l’angoisse? Pour prendre plaisir à jouer à se faire peur comme un enfant et… à fantasmer? Donc un petit shoot d'adrénaline avant de retrouver le calme de sa vie tranquille...
Le destin de notre planète est écrit, le soleil nous carbonisera
Mais attention! Une fin de monde provisoire est toujours scientifiquement plausible: il y en a déjà eu quelques-unes. L’histoire de notre terre en témoigne et les dinosaures ne me démentiront pas. On le sait: le destin de notre planète est écrit, le soleil nous carbonisera, et même les galaxies s’évaporeront… mais franchement ce n’est pas pour demain! Sauf, sauf si l’homme se détruit lui-même par une guerre nucléaire, par une pollution généralisée ou par une pandémie.
"Frères humains qui après nous vivez, faites gaffe, il faut repenser vos manières de vivre"
Arrêtons donc cette mayaphobia et ces prédictions à la noix qui reviennent régulièrement, mais osons penser le présent pour l’avenir, et cela, on en a fichtrement besoin. Alors si les Mayas voulaient nous envoyer un message à travers les siècles en nous disant, "frères humains qui après nous vivez, faites gaffe, il faut repenser vos manières de vivre, d’être, de penser le monde, vous êtes désormais 7 milliards!" Alors d’accord pour une mayamania !
