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Les Jeux européens toujours en quête d'identité pour leur troisième édition

La Pologne accueille la troisième édition des Jeux européens, après Bakou (Azerbaïdjan) en 2015 et Minsk (Bélarus) en 2019. L'événement demeure relativement méconnu du grand public. Selon Olav Spahl, chef de la délégation belge, l'objectif est de faire de la compétition un événement établi dans le paysage sportif.

"Ce n'est que la troisième édition. Les Jeux continentaux comparables, comme ceux d'Asie ou d'Amérique (qui existent depuis les années 1950, ndlr), ont construit une tradition qui n'existe pas encore ici. Mais c'est le but recherché", souligne-t-il. "Il y a encore beaucoup de changements entre les sports. Certains ont disparu du programme, d'autres sont nouveaux. Il est donc difficile de faire des comparaisons entre les Jeux européens."

L'un des grands avantages de cette édition à Cracovie-Malopolska, selon Spahl, est le lien direct avec les Jeux olympiques de 2024. "Pour la plupart des sports, ces Jeux européens sont une étape claire vers Paris. C'est une nouveauté par rapport aux éditions précédentes et cela va certainement susciter plus d'attention."

En Pologne, 29 sports sont au programme, bien plus qu'à Bakou (20) ou Minsk (15). La Belgique est représentée dans 21 d'entre eux. Des places pour les Jeux Olympiques sont à prendre dans 7 sports, et des points peuvent être gagnés pour le classement olympique dans 8 autres.

Selon Spahl, ces places comptent plus que les médailles. "La priorité absolue pour nous est que les athlètes se qualifient directement pour les Jeux. C'est le cas pour la boxe, le tir à l'arc, le breaking, le canoë-kayak, le rugby, le tir et le pentathlon moderne. Ensuite, il y a les sports où il y a des points à gagner pour le classement olympique, ou bien où la compétition compte comme un championnat d'Europe. Même là, bien sûr, l'ambition est de gagner des médailles".

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