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Un an après le décès de la star de "Friends", un documentaire et l’enquête en cours révèlent de troublantes informations sur les circonstances de sa mort.
Plus d’un an après la disparition de Matthew Perry, l’acteur emblématique de Friends, de nouvelles révélations viennent éclairer les circonstances de sa mort. Le documentaire "Matthew Perry : A Hollywood Tragedy", sorti ce mardi, retrace ses derniers mois avant son décès survenu en octobre 2023 à 54 ans, des suites des effets aigus de la kétamine.
Selon l’ancien procureur Martin Estrada, qui a supervisé l’affaire avant de démissionner le mois dernier, Matthew Perry aurait reçu 27 doses de kétamine en dehors de son traitement prescrit contre l’anxiété et la dépression au cours des trois derniers jours précédant son décès.
L’acteur n’avait jamais caché son combat contre les addictions, qu’il avait longuement abordé dans son autobiographie, où il évoquait ses années de dépendance aux médicaments et à l’alcool.
Cinq personnes inculpées, un assistant personnel impliqué
L’enquête ouverte après sa mort a conduit à l’inculpation de cinq personnes en août dernier, toutes soupçonnées d’avoir joué un rôle dans l’administration des substances ayant conduit à son décès. Parmi elles :
- Kenneth Iwamasa, son assistant personnel, qui a reconnu avoir injecté plusieurs doses de kétamine à l’acteur le jour de sa mort
- Erik Fleming, une connaissance de Perry, qui aurait joué le rôle d’intermédiaire
- Salvador Plasencia et Mark Chavez, deux médecins accusés d’avoir prescrit et fourni la substance
- Jasveen Sangha, surnommée "La reine de la kétamine", accusée d’avoir livré la dose fatale
Une overdose évitable ?
Kenneth Iwamasa a détaillé les injections successives administrées à Matthew Perry avant son décès. Il a d’abord injecté une première dose à 8h30, suivie d’une seconde quatre heures plus tard, puis d’une troisième 40 minutes après. Il aurait ensuite allumé le jacuzzi avant de quitter les lieux pour faire des courses. À son retour, il a découvert le corps inanimé de l’acteur.
Face à ces révélations, Martin Estrada a insisté sur la responsabilité des fournisseurs de drogues : "Autrefois, ces décès étaient considérés comme des overdoses et la responsabilité incombait souvent à la victime. Ce n'est plus le cas. Nous poursuivons désormais les trafiquants et vendeurs de drogue, qui exploitent les addictions et causent des décès ou des blessures graves. Lorsqu'une personne agit de manière imprudente et provoque la mort d'autrui, elle doit être tenue responsable".
Alors que Kenneth Iwamasa, Erik Fleming et le Dr Chavez ont plaidé coupables et attendent leur condamnation, le Dr Plasencia et Jasveen Sangha, qui plaident non coupables, seront jugés le 4 mars à Los Angeles. Ce procès pourrait permettre d’apporter de nouveaux éclaircissements sur les circonstances de la mort de Matthew Perry.



















