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Que serait devenue Lady Diana si elle n'était pas décédée? Christine Orban lui imagine un destin, 30 ans plus tard

Trente ans après sa mort, l’icône continue de fasciner. Dans "Mademoiselle Spencer", Christine Orban imagine une Diana intime, guidée par le besoin d’amour et de vérité. Et dresse, en creux, le portrait de la femme qu’elle aurait pu être aujourd’hui.

Depuis sa disparition tragique en 1997, Lady Diana n’a jamais quitté l’imaginaire collectif. Icône planétaire, femme blessée, figure de courage et de compassion, son image traverse les générations. Mais au-delà des photos de papier glacé, qui était-elle vraiment ? 

Parmi les nombreuses questions que soulève encore Lady Diana, une en particulier intrigue : si elle était encore en vie, quelle femme serait-elle devenue ? C’est l’une des réflexions que traverse Christine Orban dans "Mademoiselle Spencer", un roman intime où elle donne voix à la princesse, à la première personne. Un choix audacieux, né d’un besoin de prolonger ce que Diana n’a pas pu dire. "Je pense que c’était la seule façon de connaître Diana : continuer ce qu’elle voulait dire, s’exprimer pour elle, à travers les documents qu'elle nous a laissés, ses interviews, ses écrits, ses discours et son 'body language"", explique l’autrice.

Elle aurait aidé les malades, les jeunes, les démunis

À la question posée "et si elle était encore en vie aujourd’hui ?" Christine Orban répond sans hésiter : "Je pense qu’elle aurait aidé beaucoup les malades et les personnes atteintes du sida comme elle l’avait commencé ainsi que les jeunes et les démunis. Elle avait envie de profiter de sa situation pour faire du bien, parce qu’elle se sentait proche des malheureux". Un élan que Diana avait déjà amorcé de son vivant, en brisant les tabous : en 1987, elle devient la première figure publique à serrer la main d’un patient atteint du sida sans porter de gants. Un geste resté dans l’Histoire.

Une transformation silencieuse

Dans son livre, Christine Orban raconte aussi la métamorphose de cette jeune fille timide, mal préparée à la brutalité de la vie royale, en femme puissante et magnétique. "Elle va devenir non seulement une star, mais une beauté, comparée à Marilyn Monroe dans les années 80", analyse l’autrice, qui dit avoir écrit à partir des biographies, mais également avec le "langage du corps" de Diana, de ses interviews, de ses silences.

Diana voulait avant tout être aimée. Elle n’aspirait pas à la couronne, mais au bonheur simple d’un mariage d’amour, ce que la monarchie ne lui a jamais offert. Isolée, incomprise, elle s’est tournée vers le seul soutien tangible : le peuple et la presse.

Ce besoin d’amour, cette vérité assumée malgré les règles et les risques, font d’elle une figure universelle. "C’était une bonne personne", conclut Christine Orban. Une femme guidée par l’émotion, le cœur, et le courage de dire ce que tant n’osaient pas.

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