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"Le plus beau groupe", "La France au-dessus": nos experts se lâchent sur le groupe des Diables Rouges

Belgique, France, Italie, Israël. Le groupe de la Belgique en Ligue des Nations fait beaucoup parler de lui, parce qu'il est considéré comme le plus relevé de la compétition. Des affiches de rêve entre septembre et novembre, cela fait toujours plaisir. Mais que penser de ce tirage, finalement ? Nous avons posé la question aux visages RTL Sports, qui seront sur le pont pour vivre ces six rencontres de haut niveau.

Tous sont unanimes: on ne pouvait pas rêver d'un tirage plus séduisant. "C’est le plus beau groupe de cette Ligue des Nations. C’est un groupe très très relevé", estime par exemple Emiliano Bonfigli. "Ce groupe constitue un fameux challenge pour cette nouvelle génération de Diables Rouges. Ce sera intéressant de les voir évoluer face à deux nations historiques du football mondial", estime de son côté Vincenzo Ciuro. "C’est un super groupe, on ne pouvait pas rêver mieux, on va avoir quatre gros duels contre la France et l’Italie", conclut Renaud Terreur.

Forcément, tout le monde attend les duels contre la France et l'Italie, qui sont un peu les affiches dont tout le monde rêve en Belgique. Mais globalement, ce groupe pourrait surtout être un bon révélateur sur le niveau réel de cette nouvelle génération belge. "Se frotter aux meilleurs et tenter de bousculer ces grandes équipes déjà habituées à la victoire : voilà un beau défi qui attend les Diables contre l'Italie et la France", nous raconte Anne Ruwet, très motivée. "Bomber le torse, montrer ce qu'on a dans le ventre et dans les pieds et surtout n'avoir peur de personne. Du respect certes, mais pas trop. Du romantisme pourquoi pas, mais avant tout du réalisme et une pointe de cynisme que nos adversaires maîtrisent si bien. Voilà ce que j’espère de nos gamins", poursuit-elle.

"Pour cette génération, qui doit encore avancer et prendre des planches, ce sont des affrontements idéaux pour évoluer et prendre de la maturité, pour apprendre, pour l’émulation qu’apporte ce genre d’affiche. C’est vraiment le genre de groupe qu’il fallait à ce moment-ci", estime de son côté Emiliano Bonfigli. "Cela va permettre de nous situer. C’est top de pouvoir affronter ces équipes dans des matchs à enjeux", continue Renaud Terreur.

La France, LE favori du groupe

S'il y a une équipe qui se dégage, ça reste la France. Les Bleus font d'ailleurs grosse impression à notre équipe, qui ne voit pas comment elle pourrait terminer autre part qu'à la première place. "La France reste la meilleure équipe au monde avec le meilleur joueur du monde. Impossible de faire mieux", avertit Vincenzo Ciuro. "Maintenant, affronter Mbappé et les talents made in France, c’est un super test. Et puis, il y a cette rivalité entre voisins… Inutile de dire que cela va pimenter les débats avant, pendant et après !", analyse-t-il ensuite. 

Emiliano Bonfigli va encore un cran plus loin. "La France est le grand favori dans ce groupe. Qualitativement et quantitativement, c’est l’effectif le plus fort, le plus imposant, le plus doué, avec probablement le meilleur joueur du monde en ce moment, Kylian Mbappé. Ils sont au-dessus de l’Italie et de la Belgique", estime-t-il. "Je vois la France terminer en tête, ils ont un réservoir incroyable et des joueurs de classe mondiale à quasiment chaque position. Je les vois un cran au-dessus. Vu la rivalité entre les deux nations, les dernières rencontres, il y a une revanche à prendre et j’ai hâte de nous voir face à cette équipe-là", confirme de son côté Renaud Terreur.

"Belgique-France, cela a toujours donné des matchs intéressants, à la Coupe du Monde, en Ligue des Nations. C’est ce match que j’attends le plus. Je me dis que c’est le genre de match où cette génération peut passer un cap si elle parvient à les battre. Plus que l’Italie, battre la France, ça signifierait quelque chose pour l’équipe, les supporters et ce qui entoure cette génération des Diables. Symboliquement, ce serait très très important", conclut Emiliano Bonfigli. 

L'Italie, le juge de paix

Il faut s'attendre à un duel entre la Belgique et l'Italie pour la deuxième place, selon nos experts. Deux équipes qui devront espérer un bon résultat contre la France, sans tomber dans le piège tendu par Israël, qui n'a strictement rien à perdre. Mais la confiance est là: les Diables Rouges ont ce qu'il faut pour vaincre la Squadra Azzurra. "Ce sont toujours des moments particuliers pour tous les Italiens d’origines vivant en Belgique. Le cœur est partagé", plaisante Vincenzo Ciuro. "Et puis, sportivement, les Diables ont une revanche à prendre par rapport au dernier Euro aussi. Surtout qu’intrinsèquement la Belgique est dessus en termes de qualités pures", estime-t-il. "La Belgique devrait batailler avec l’Italie, qui est un peu moins forte maintenant, mais qui est très expérimentée avec un sens tactique très développé, à ce niveau-là, ils ont un avantage sur nous", analyse de son côté Renaud Terreur, qui espère voir la Belgique franchir un cap dans sa maîtrise des matchs. 

Ce sera aussi une rencontre spéciale pour Emiliano Bonfigli. "C’est un match qui me fascine. Vu les racines italiennes de ma famille, c’est un affrontement qui ne ressemble à aucun autre", admet-il d'emblée. "C’est un match que j’attends particulièrement. C’est le genre d’adversaire qui, même si elle est moins forte que la Belgique, peut poser un problème sur un match. Elle sait comment faire déjouer son adversaire, on l’a vu au dernier Euro. C’est un groupe où la Belgique va devoir élever son niveau de jeu et élever son intelligence et sa compréhension des matchs. Il faudra être plus malin que l’adversaire. Ce sont peut-être les deux nations les plus intéressantes dans ce registre", estime-t-il par la suite.

Mais avant tout cela, il y aura l'Euro 2024. Pour Anne Ruwet, c'est peut-être là que tout va se jouer, en vérité. "A l'issue de cet Euro et à l'aube de cette nouvelle ligue des Nations, il faudra voir comment nous allons retrouver nos représentants : fiers d'un parcours honorable ou présentant des plaies ouvertes qu'il faudra rapidement panser pour éviter un nouvel échec consécutif ?", s'interroge-t-elle. "Bien avant de démarrer cette phase de groupes, nous pouvons donc d’ores et déjà imaginer un scénario indécis et passionnant, avec une pointe de dramaturgie potentielle qui nous fait déjà saliver", poursuit-elle ensuite.

On ne pouvait pas rêver mieux ! Rendez-vous dès le 6 septembre sur les antennes de RTL Sports. 

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