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Karim Benzema, absent samedi contre l'Espanyol Barcelone en raison d'une cheville douloureuse, sera "à 100%" contre Liverpool mercredi en C1, a assuré l'entraîneur du Real Madrid Carlo Ancelotti, selon qui le joueur n'est par ailleurs "pas du tout" affecté par sa relation crispée avec Didier Deschamps.
"Je le sens bien. Demain (mercredi, NDLR), il sera à 100%. Il est revenu à l'occasion de l'entraînement collectif dimanche, et il avait fait de bonnes séances de travail avant. Il est à fond, surmotivé. Pour Karim, pour le club, c'est une compétition très importante", a souligné mardi en conférence de presse Ancelotti, à la veille du 8e de finale retour contre les "Reds".
Le technicien italien a préféré balayer la question de la relation de son avant-centre avec le sélectionneur des Bleus, Didier Deschamps, après une nouvelle crispation autour des conditions du départ de Benzema du Qatar juste avant le Mondial fin 2022.
"C'est une question personnelle. Je les respecte beaucoup tous les deux, Didier Deschamps a aussi joué pour moi (à la Juventus Turin en 1999, NDLR). Mais c'est un sujet dont Karim ne parle pas du tout, donc je ne pense pas que ça l'affecte, pas du tout", a glissé "Carletto".
Concernant le match contre Liverpool, il a assuré qu'il ne faudrait "pas faire de calculs", après la victoire 5-2 en Angleterre.
"C'est assez clair, assez simple. On doit essayer de jouer du mieux possible, de mettre en place le match de la même manière qu'à l'aller. On doit essayer de gagner le match. (...) On ne va pas préparer ce match en prenant en compte notre avantage", a prévenu Carlo Ancelotti.
"Ce sera un match assez ouvert, je pense, parce que Liverpool essaiera de faire basculer la dynamique, et nous, on va jouer notre football, un football offensif", a-t-il ajouté.
"On devra aborder le début du match mieux qu'à Anfield. On ne peux pas se permettre de dormir durant les 15 premières minutes. On a vu ce qu'il pouvait se passer", a de son côté déclaré le défenseur Antonio Rüdiger.
L'ancien de Chelsea avait vécu la frustration de passer tout près d'une remontada au Bernabéu, l'an passé (3-1, 2-3), avant de se faire balayer par Karim Benzema en prolongation, en quart de finale.
"Tout le monde savait que le Real était une équipe de contre, avec Benzema, Vinicius, et toutes leurs qualités. Mais notre ancien entraîneur nous avait prévenus que lorsque tu joues contre le Real, tu joues contre un écusson, et cet écusson, il n'y a rien de plus grand", a clamé le défenseur allemand.