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Avec un Cristiano Ronaldo muet chez lui, à Turin, où le match avait été délocalisé pour des raisons sanitaires, le Portugal s'est contenté du strict minimum face à l'Azerbaïdjan (1-0) mercredi en ouverture des éliminatoires du Mondial-2022.
Archi-dominateur en première période et récompensé par un but offert par la défense azerbaïdjanaise (Maksim Medvedev contre camp, 36e), le Portugal a été moins serein en seconde période. L'Azerbaïdjan, 108e au classement mondial de la Fifa, aurait même pu, avec un brin de réussite, arracher l'exploit face au champion d'Europe en titre.
CR7 aura presque 38 ans quand aura lieu le Mondial au Qatar et, même s'il n'a pas marqué, il a montré qu'il comptait faire ce qu'il fallait pour participer à sa cinquième Coupe du monde.
On l'a vu tenter - en vain - des retournés (9e, 45e) et utiliser sa détente légendaire pour placer quelques têtes (22e, 23e), mais comme son équipe, il a un peu perdu le fil après la pause, même s'il s'est encore montré dangereux sur deux coups francs.
Mais pas de 103e but en sélection, pour se changer un peu les idées trois jours après une défaite surprise en championnat avec la Juventus (0-1 contre Benevento) sur cette même pelouse, qui a plombé les espoirs de scudetto des Bianconeri.
Avec ce Ronaldo en appétit et Bernardo Silva à la baguette, la première période a ressemblé au match d'entraînement qui était attendu avant le début des choses sérieuses, samedi en Serbie, en dépit d'un peu trop de précipitation et d'imprécisions aux abords de la surface.
Logique mais cruel
L'Azerbaïdjan, très bas, en était réduite à compter sur les parades, pas toujours orthodoxes, de son gardien Shahruddin Mahammadaliyev.
Mais elle a fini par craquer après une grosse erreur de communication: sur un centre portugais plutôt anodin, le portier boxait mais le ballon rebondissait directement sur son capitaine et défenseur Maksim Medvedev pour revenir mourir dans son but (36e).
Une ouverture du score ultra-logique au regard de la possession portugaise (75% à ce moment-là du match), mais cruelle malgré tout car le gardien avait réussi quelques secondes auparavant un très joli arrêt.
A 1-0, le Portugal a probablement cru l'affaire bien en main et a commis l'erreur de relâcher la pression.
L'occasion pour l'Azerbaïdjan, beaucoup plus mordant après la pause, de sortir et même de réussir quelques jolis enchaînements qui apporteront des situations chaudes sur la cage d'Anthony Lopes (50e, 60e, 70e).
Il faudra l'entrée en jeu de Joao Felix (75e) pour permettre au Portugal de reprendre un peu le contrôle du match, sans réussir à marquer le second but qui aurait simplifié la fin de match.