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Inspiré du judo pratiqué par les samouraïs japonais, le jiu-jitsu brésilien se focalise sur le combat au sol. Dans cette discipline, la précision du geste et la technique sont plus importantes que la force.
"Si on prend l'exemple de la boxe, si quelqu'un a un grand gabarit et qu'il met un coup sur quelqu'un de plus léger, ça va être plus compliqué pour ce dernier de pouvoir se défendre, alors que jiu-jitsu brésilien pas. Quelqu'un de plus léger peut battre quelqu'un de plus lourd", explique un entraineur.
Ce sport peut s'apprendre dès l'âge de trois ans et compte différents grades au niveau des ceintures. Si la discipline interdit les coups, elle comprendre cependant de nombreuses prises et cet art martial se base sur la capacité à se défendre et la maîtrise de son adversaire : un sport plus intense qu'en apparence.
"Il faut toujours bouger, sinon tu perds", prévient une pratiquante. "Il y a des moments où on peut un peu plus souffler, mais cela va toujours dépendre de l'autre. Si dans une position l'un est calme, l'autre va devoir accélérer".
L'enseignement est également basé sur le respect de l'adversaire avant, mais aussi après le combat. "On a besoin de l'autre, si l'autre n'est pas là, on ne sait pas s'entraîner. Le salut et le respect sont très importants".
Il existe aussi la capoeira
Passer du jiu-jitsu à la capoeira, c'est une question de mouvements et de rythme. Cette discipline trouve ses racines dans les techniques de combat des peuples africains du temps de l'esclavage au Brésil. "C'est le seul art martial où la musique est intégrante à la pratique", nous dit l'entraineur du club.
D'un sport violent, la capoeira devient une danse spectaculaire basée sur la vitesse : entre folklore et discipline sportive. Et si le football reste le sport roi au Brésil, le jiu-jitsu et la capoeira font partie des sports les plus populaires.