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(Belga) Longtemps victime d'une rotation belge à cinq attaquants, Nicolas de Kerpel a été l'auteur d'une rentrée tonitruante à la 45e minute de la demi-finale remportée aux shoot-outs par les Red Lions contre les Pays-Bas (2-2, 3-2 s-o). A peine monté sur le terrain, il a marqué le 2-2 sur sa toute première touche de balle, donnant un nouvel allant à la Belgique.
"J'ai de la chance que la balle vienne dans mon stick sur ma première touche de balle mais je la mets bien au fond. C'est vraiment un sentiment de malade", a lancé un Nicolas de Kerpel arborant son large sourire caractéristique. Jeudi, l'attaquant de l'Herakles a pourtant dû encaisser la nouvelle. Après Sébastien Dockier contre la Nouvelle-Zélande, c'est lui qui n'a pas entamé le match dans la rotation belge. "J'étais frustré mais je me suis calmé entretemps. Ce n'est pas agréable mais je savais que j'allais rentrer à un moment dans le match, J'ai su faire le déclic. Ils étaient crevés et je sais que j'ai des atouts physiques", a expliqué celui qui avait déjà été l'auteur du but égalisateur face à l'Allemagne en demi-finale de l'Euro 2019. Bien décidé à ne plus être laissé sur le banc pour la finale de dimanche contre l'Allemagne (14h30 belges), Nicolas de Kerpel a ensuite évoqué la séance de shoot-outs lors de laquelle Vincent Vanasch a provoqué l'échec de trois tentatives 'oranje'. "Même si beaucoup de gars dans l'équipe ont déjà tiré des shoot-outs dans des moments importants, il a fait la différence. Quand 'Vinchou' prend trois shoot-outs, c'est difficile de nous battre", a ponctué celui qui a fêté sa 97e cap par un 13e but pour les Red Lions. (Belga)