Les négociations historiques entre la Russie et l'Ukraine pour cesser le conflit armé qui les oppose ont débuté dans un cadre particulièrement tendu à Istanbul, entre accusations, insultes et frustrations. L'espoir de voir de véritables avancées s'estompe à l'horizon.
Volodymyr Zelensky a qualifié jeudi de "pure façade" la délégation russe envoyée pour les premiers pourparlers de paix russo-ukrainiens sans intermédiaire depuis 2022, Moscou répliquant en le traitant de "clown", jetant un doute sur l'issue de ces discussions auxquelles Vladimir Poutine n'a pas prévu de participer.
Des délégations russe et ukrainienne sont attendues jeudi à Istanbul, en Turquie, pour y mener leurs premiers pourparlers directs depuis le printemps 2022, bien que les modalités de cette rencontre, à laquelle le président russe Vladimir Poutine a refusé de participer, restent peu claires à ce stade.
Le Kremlin a rejeté l'appel de Kiev et de ses alliés à une trêve de 30 jours en Ukraine, sans répondre à l'invitation de Zelensky à rencontrer Poutine jeudi à Istanbul.
Ultimatum à Moscou, pression accrue sur la Russie, nouvelles sanctions : les chefs de la diplomatie européenne se réunissent à Londres pour tracer la voie vers une paix durable en Ukraine, alors que Poutine et Zelensky envisagent des pourparlers à Istanbul.
Washington aurait approché Kiev pour y transférer des personnes expulsées du territoire américain, en échange d'aide militaire. D'autres pays auraient également été sollicités, selon des documents révélés par le Washington Post.
Après la proposition de la Russie d'entamer des discussions directes, l'Ukraine s'est dite "prête". Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé à mettre fin à la "tuerie" le plus vite possible.
La Russie s'est dite disposée à des négociations directes avec l'Ukraine. En ce sens, la Turquie se positionne comme médiateur et son président a appelé Vladimir Poutine afin de proposer d'organiser la rencontre.
Vladimir Poutine aura pris le temps de répondre à l'ultimatum lancé par l'Ukraine et ses alliés pour imposer un cessez-le-feu inconditionnel d'ici lundi. Le président russe se dit ouvert à des négociations, mais sans aborder un cessez-le-feu immédiat.
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