Le collectif "Morts de la rue" a rendu hommage cette semaine aux 81 personnes décédées en situation de grande précarité dans la capitale. Des décès de plus en plus fréquents, mais pourquoi ?
Dans les quartiers les plus pauvres, il y a beaucoup plus d'invalides et le taux de mortalité y est deux fois plus élevé. Richesse et santé sont donc souvent liés. C'est le constat dressé par une étude d'une mutualité.
À 22 ans, Florine vit dans un squat à Charleroi, faute de logement décent. Comme plus de 19.000 personnes en Wallonie, elle subit l’exclusion. Le sans-abrisme explose, touche aussi les enfants, mais les moyens manquent cruellement.