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La division Contrôle du bien-être au travail de l'Inspection du travail a mené le 6 juin dernier des vérifications sur les chantiers de construction de l'ensemble de la Belgique. 176 entrepreneurs ont été examinés et près de la moitié des infractions constatées concernaient le risque de chutes de hauteur.
Cette campagne d'inspection a été menée avec un zoom particulier sur les problèmes de sécurité à l'origine d'accidents de travail très graves. À savoir le risque de chutes de hauteur, le risque d'être enseveli dans une excavation ou une fosse de fondation, ou encore les problèmes pulmonaires liés à l'exposition à la poussière de quartz.
Ce sont 176 entrepreneurs qui ont été contrôlés le mardi 6 juin dernier par l'Inspection du travail. Et une longue série d'infractions a été constatée par l'organisme. Ainsi, près d'une infraction sur deux concernait le risque de chutes de hauteur, soit à cause d'un manquement aux échafaudages, soit suite à l'absence de protection collective contre ces chutes. Et dans la moitié des constatations de ce type de faute, les risques étaient tellement élevés que l'activité en hauteur a été obligatoirement mise à l'arrêt.
L'Inspection du travail rappelle que les chutes sont la première cause des accidents de travail les plus graves et que près d'un accident de travail très grave sur trois (mortel ou entraînant une incapacité permanente complète) est dû à une chute.
Les autres infractions constatées concernent un nombre plus faible de chantiers: une exposition à la poussière de quartz (9%), des excavations ou des fosses de fondation non sécurisées (6%), le fait que l'entrepreneur ou un sous-traitant ne respectant pas la législation belge n'a pas été écarté du chantier (6%), ou encore l'absence d'équipements sociaux, comme l'absence de toilettes avec chasse d'eau (5%).