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En période de fin d'année, le nombre de colis double, voire triple, que ce soit dans les points relais ou dans les centres de tri.
Les colis sont de plus en plus nombreux et ont une influence sur le métier de beaucoup de personnes : libraires qui sont devenus des points relais, livreurs, facteurs et le personnel des distributeurs comme Bpost en général.
Kosta Pantzoglou est libraire depuis 8 ans. Depuis quelques années, son métier a complètement changé. Les colis prennent une place très importante dans son quotidien, mais aussi dans sa librairie. Il en traite parfois jusqu'à 300 par jour, mais ça ne représente que 10% de son chiffre d'affaires. "Pour survivre, il faut viser la rentabilité, on a dû donc un peu adapter nos produits", explique-t-il.
Kosta a dû s'adapter à cette nouvelle tendance, avec comme conséquence que certains produits disparaissent pour laisser place aux colis et à d'autres produits qui intéressent plus les clients. De plus, il a élargi ses heures d'ouverture : 7 jours sur 7 et de 8 h à 20 h. Avant, la librairie était fermé le dimanche et les autres jours de la semaine, l'établissement fermait ses portes à 18h30.
Pour l'instant, Kosta travaille avec trois distributeurs : Bpost, DHL et DPD. Il va bientôt intégrer Mondial Relay pour avoir encore plus de colis et donc plus de clients.
Bpost a d'ailleurs enregistré un nouveau record de colis livrés le 04/12 : 813.000 colis en une journée. Les centres de tri fonctionnent à plein régime. "Dans notre centre de tri de Charleroi, on va doubler la capacité du centre d'ici 2025", note Mathieu Godefroy, porte-parole de Bpost.
L'année dernière, un pic de 700.000 colis a été atteint, mais jamais autant qu'il y a quelques jours. L'entreprise fait appel à du personnel supplémentaire : 1500 personnes par jour pour le dernier trimestre de l'année.


















