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Le ministre bruxellois des Finances et du Budget, Sven Gatz, a évoqué lundi une possible relance de l'appel d'offres pour la construction de la ligne 3 du métro dans la capitale, si les négociations avec les deux entreprises soumissionnaires n'aboutissent pas à une réduction de la facture, de "plus de trois milliards d'euros".
L'offre remise par les entrepreneurs est "beaucoup trop élevée", a-t-il affirmé sur le plateau de la chaîne d'information en continu LN24 et au micro de LN-radio dont il était l'invité matinal.
"On (le gouvernement bruxellois) ne va l'accepter", a prévenu M. Gatz (Open Vld).
"On va négocier maintenant pendant quelques mois pour voir comment on peut réduire cette facture. Si on ne la réduit pas, on va rouvrir le dossier, on va perdre du temps pour ne pas perdre de l'argent et on va rouvrir le marché", a-t-il ajouté.
Le ministre a aussi évoqué des discussions avec Beliris, l'accord de coopération conclu en septembre 1993 entre le pouvoir fédéral belge et la Région de Bruxelles-Capitale.
Il a admis que le budget bruxellois était "sous forte pression", tout en prédisant que la confection du budget pour 2024, une année électorale, sera "pénible" et "vraiment très difficile".
Il a rappelé la nécessité de "pouvoir en même temps payer" la construction de la ligne 3 du métro bruxellois, qui doit relier station Albert à Forest, dans le sud de la capitale, à la station Bordet à Evere, au nord-est. Mais son coût sera de "plus de trois milliards d'euros".
M. Gatz a justifié l'utilité de ce vaste projet par la croissance de la population à Bruxelles, "une ville qui a 300.000 personnes de plus que lors de la mise en service du métro.