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Conner Rousseau n'a pas prévu de se rendre lundi au tribunal correctionnel de Termonde, où l'ancien président du parti socialiste flamand est cité à comparaître par l'ASBL Kham pour ses propos à l'encontre de la communauté rom. "Il aura autre chose à faire au lendemain des élections", explique son avocate Christine Mussche.
Conner Rousseau avait tenu des propos jugés racistes envers les roms début septembre dans un café de Saint-Nicolas. Des propos qu'il a mis sur le compte de l'alcool. Le parquet de Flandre orientale avait estimé qu'un procès n'était pas nécessaire, mais avait lancé le 15 novembre une procédure de "médiation et mesures" à l'encontre de l'ex-président de Vooruit. Il a ainsi été contraint de suivre une thérapie pour prendre conscience du poids de ses propos, de visiter la Caserne Dossin à Malines et de dialoguer avec la communauté rom.
Un assistant de justice devait vérifier le respect des mesures par Conner Rousseau. Ce qui a été fait, selon le parquet, qui a remis le 16 mai un rapport final positif entraînant l'extinction de l'action publique.
Le parquet avait également confirmé que l'ASBL bruxelloise Kham, qui avait été reconnue comme "partie lésée", a "déposé mi-mai une citation à comparaître au greffe du tribunal correctionnel de Termonde à l'encontre de Conner Rousseau". En mars dernier, l'association s'était retirée de la procédure de médiation, car elle n'avait pas eu accès au dossier pénal.
Conner Rousseau avait démissionné de son poste de président de Vooruit en novembre dernier. On avait appris en avril qu'il allait participer aux élections du 9 juin, poussant la liste de Vooruit en Flandre orientale pour le Parlement flamand.
