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Le procès en correctionnel lié à l’affaire Veviba vient de débuter. Le scandale a éclaté après des perquisitions réalisées dans cette entreprise spécialisée dans la transformation de viande. Elles ont mis au jour des pratiques non conformes aux règles sanitaires avec des denrées périmées et des dates de congélation falsifiées. À l’époque, c’est un scandale qui provoque la méfiance dans le secteur de la viande. Veviba fournissait des entreprises comme Colruyt et Delhaize.
Ce mardi, devant le tribunal correctionnel de Neufchâteau, il y a au total cinq personnes physiques et cinq sociétés qui sont poursuivies. C’est un dossier qui compte au total plus de 80 préventions. Certains des prévenus ont déjà annoncé qu’ils allaient plaider l’acquittement. « Je n’ai jamais donné l’ordre de changer les étiquettes », a expliqué ce mardi matin devant le tribunal l’ancien patron de Veviba, en évoquant ces falsifications.
Mon client estime qu’il n’a rien à se reprocher
« Il y a malheureusement des choses objectivement qui semblent ne pas avoir été. Maintenant quel était le rôle de chacun ? C’est ça que le tribunal va devoir essayer de déterminer aujourd’hui. Mais, après autant de temps, et avec des prévenus tous néerlandophones et un dossier traduit en partie mais mal, selon moi, j’espère qu’on va y arriver. Ce sera difficile je crains », confie Me Dimitri De Béco, avocat d’un ancien agent commercial de la société bastognarde.
« Mon client qui était représentant commercial estime qu’il n’a rien à se reprocher par rapport au contenu de certaines livraisons », ajoute l’avocat de la défense.















