Accueil Actu Belgique Faits divers

Les accusés sur le grill

Un nouveau volet s'ouvrira mercredi, devant la cour d'assises de Bruxelles, dans le procès-fleuve des attentats terroristes du 22 mars 2016, qui ont fait 32 morts et plusieurs centaines de blessés. Les 10 accusés - dont un, présumé mort en Syrie, fait défaut - seront interrogés de façon croisée, autour de différents thèmes.

La présidente de la cour, Laurence Massart, a choisi la technique de l'interrogatoire croisé pour rendre les débats plus dynamiques et "essayer de comprendre qui est qui, qui faisait quoi, et qui était où", a-t-elle expliqué lundi.

Les accusés ne devront rester debout que pour la partie "personnalité" et pourront s'asseoir pour celle consacrée aux faits, rendant l'interrogatoire physiquement plus supportable pour les neuf hommes. "Je sais que c'est la période de ramadan", avait rassuré la magistrate, alors que l'accusé Sofien Ayari avait demandé lundi à quitter la salle car il ne se sentait pas bien.

L'accusé Osama Krayem a d'ores et déjà annoncé qu'il n'y participerait pas, tandis que Mohamed Abrini a confirmé qu'il y prendrait part. Salah Abdeslam a répondu qu'il ne savait pas encore s'il y assisterait. Sofien Ayari, Ali El Haddad Asufi, Bilal El Makhoukhi et Hervé Bayingana Muhirwa ont confirmé leur participation, tout comme Smail et Ibrahim Farisi.

Deux semaines ont été prévues pour ces prises de paroles. S'il avait un temps été envisagé de siéger le vendredi, habituellement jour de relâche, l'idée a finalement été abandonnée.

Dix hommes sont jugés pour leur implication dans les attentats de Zaventem et Maelbeek. Oussama Atar, qui serait mort en Syrie, fait défaut. Huit autres sont accusés de participation aux activités d'un groupe terroriste, d'assassinats terroristes sur 32 personnes et de tentatives d'assassinat terroriste sur 695 personnes. Le neuvième, Ibrahim Farisi, ne doit répondre que de participation aux activités d'un groupe terroriste.

À lire aussi

Sélectionné pour vous