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La cour du travail de Bruxelles a jugé que l'UCLouvain n'est coupable ni de harcèlement moral, ni de violence au travail envers la professeure de biologie Caroline Nieberding, rapportent la RTBF et La Libre mardi. La cour a jugé les demandes de la professeure non-fondées, contredisant ainsi la décision du tribunal du travail du Brabant wallon d'octobre dernier.
Caroline Nieberding s'estimait victime de violence en raison de son genre et de harcèlement au travail. Elle attaquait l'UCLouvain, son employeur, pour son manque de réaction face aux faits qu'elle dénonçait. Le tribunal de travail du Brabant wallon l'avait suivie en octobre dernier et avait condamné l'université, qui avait décidé d'interjeter appel.
Dans son jugement du 27 avril 2023, la cour du travail de Bruxelles reconnaît la souffrance de la plaignante, mais souligne que l'UCLouvain n'est pas responsable du harcèlement moral ni de la violence au travail que la professeure dénonce.
La Cour rappelle dans son jugement que les faits de sexisme et de harcèlement sexuel dénoncés par la professeure ne sont pas prouvés, relevant notamment que dans une enquête externe commandée par l'UCLouvain, ce sont des conflits entre personnes, et non des faits de sexisme, qui ont été constatés.
Caroline Nieberding, si elle le souhaite, peut encore se pourvoir en cassation.