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En Belgique, 1.009 éthylotests anti-démarrage, appelés aussi alcolocks, ont été installés l'an dernier. La tendance est à la hausse ces dernières années, selon des chiffres communiqués à Belga par le SPF Mobilité. Mi-janvier, 1.422 programmes d'accompagnement pour des personnes roulant avec un alcolock étaient en cours.
En 2022, 957 alcolocks avaient été installés, selon l'institut de sécurité routière Vias, et 863 en 2021.
Depuis le durcissement de la loi le 1er juillet 2018, les conducteurs qui sont condamnés pour une imprégnation alcoolique de 1,8 g/l de sang se voient imposer un alcolock. L'éthylotest anti-démarrage est aussi requis en cas de récidive, à savoir deux condamnations dans les trois ans pour un taux d'au moins 1,2 g/l de sang.
Un juge peut s'écarter de ces règles mais doit alors le motiver clairement. Il peut également imposer une telle mesure pour des infractions de la route impliquant une consommation d'alcool à partir de 0,8 gramme.
Si son véhicule est équipé d'un tel dispositif, l'automobiliste doit d'abord souffler dans le système. Si son taux d'alcool est supérieur à 0,2 gramme par litre de sang, l'alcolock l'empêchera de démarrer. Vias se charge de l'organisation du programme d'accompagnement.