Partager:
Le tribunal correctionnel de Liège a décidé vendredi de reporter les débats au 11 octobre prochain dans le dossier d'un Liégeois d'origine, résidant actuellement en Suisse, suspecté de faits de viols et d'attentats à la pudeur commis sur sa fille lorsqu'elle était âgée de cinq à huit ans. Une expertise ordonnée par le tribunal n'a pas encore été réalisée.
Les faits reprochés au prévenu avaient été dénoncés 25 ans après les dernières scènes. Le dossier examiné par le tribunal est classé "cold case". Les faits auraient été commis entre 1993 et 1996. Sa fille, âgée de cinq à huit ans à l'époque, avait dénoncé ces faits en octobre 2019, après avoir appris qu'ils étaient toujours susceptibles de poursuites pénales.
Plus jeune, elle s'était confiée à des amies sur les faits de viols et d'attentats à la pudeur. Son père présentait des antécédents spécifiques pour avoir été condamné pour attentat à la pudeur en 1972. D'autres faits de mœurs auraient été volontairement occultés dans la famille.
Le prévenu avait nié les faits. Il avait quitté sa famille en 1997 pour s'établir en Suisse et il affirmait que ses proches avaient mis en place une machination de plus de 25 ans pour tenter de lui nuire.
Une expertise avait été ordonnée par le tribunal mais n'a pas encore été réalisée. Les débats ont été reportés au 11 octobre prochain.