Partager:
Le tribunal correctionnel d'Eupen s'est penché mercredi sur un dossier de moeurs. Un habitant d'Eupen, né en 1984 était cité à comparaitre pour de la détention et de la transmission d'images d'enfants agressés sexuellement. Déjà condamné en 2021 pour des faits similaires commis en 2019, de nouvelles images ont été retrouvées sur le smartphone du prévenu. Le ministère public indique que 600 images et environ 800 vidéos ont été retrouvées sur son matériel informatique.
Lors de l'audience, le prévenu a expliqué être retombé dans ses anciens travers en réactivant un ancien numéro de téléphone avec lequel il a retrouvé d'anciens contacts.
"J'ai pris conscience de la situation. Je suis suivi et j'ai arrêté de consommer des images d'abus d'enfants", a-t-il expliqué lors de l'audience.
Le ministère public a souligné le fait que derrière chaque photo ou vidéo d'enfant abusés il y a une petite victime. Si même il ne s'agit que de consommation virtuelle, le prévenu participe activement aux abus de mineurs."
Pour ces faits qualifiés de graves, la magistrate a réclamé une peine de deux ans de prison assortie d'un sursis probatoire total de manière à ne pas mettre en danger son intégration sociale et pour qu'il puisse conserver son emploi.
Jugement le 12 juin.