Accueil Actu Belgique Famille Royale

La Princesse Elisabeth est en Egypte, sur les traces de son arrière-arrière-grand-mère: voici la longue histoire qui lie ce pays au nôtre

La Reine Mathilde et la Princesse Élisabeth vont mener, ensemble, une visite de travail sur les traces de la Reine Élisabeth, l'arrière-arrière-grand-mère de notre Princesse. Elle était une grande passionnée de l'Egypte et de ses mystères. Mère et fille se rendent donc sur ses traces.

Dans la Vallée des Rois, une reine belge se rêve exploratrice en 1923 : Élisabeth de Belgique aime l'aventure. L'épouse du roi Albert Ier n'hésite pas à prendre des risques pour participer aux fouilles dans cette Egypte qui la fascine.

"Elle escaladait les monuments, ce qui ne plaisait pas beaucoup aux archéologues, d'ailleurs, note Jean-Michel Bruffaerts, directeur scientifique du fonds Jean Capart. Elle était très passionnée, elle voulait toucher à tout, tout expérimenter, y compris les techniques de fouille".

Impossible pour elle de résister à la "découverte du siècle" : le tombeau de Toutankhamon. La Reine Elisabeth est l'une des premières personnalités à y pénétrer. "Elle a reçu un beau cadeau d'un archéologue : un morceau du voile funéraire de Toutankhamon", explique Thomas de Bergeyck.

"La Reine l'a conservé dans un tiroir au château de Laeken jusqu'en 1951, avant de l'offrir au Musée du Cinquantenaire", explique Jean-Michel Bruffaerts. Mais la Reine ne s'est pas contentée de faire du tourisme. Elle a également participé au financement les recherches archéologiques en Egypte avec sa fondation. 

En 1923, elle explorait le pays avec son fils, le prince héritier Léopold. 100 ans plus tard, l'histoire se répète avec la Reine Mathilde qui emmène sa fille Élisabeth sur les traces de son arrière-arrière-grand-mère. La visite est pensée comme un écho à celle de 1923. Les médias belges, et même français, se bousculent pour suivre au plus près ce moment historique dans la formation de la princesse héritière. Celle qui succédera un jour à son père le roi Philippe. 

La reine Élisabeth était une passionnée d'égyptologie, elle a contribué, avec sa fondation, à financer des missions de recherches belges pendants des années. 
 

À lire aussi

Sélectionné pour vous