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Au deuxième jour de sa visite de travail au Bangladesh en sa qualité de Défenseuse des objectifs de développement des Nations Unies, la reine Mathilde s'est rendue mardi dans le camp de réfugiés le plus vaste au monde, celui de Kutupalong dans le district de Cox's Bazar. Plus d'un million de Rohingyas y vivent.
Constituant une minorité musulmane dans une Birmanie essentiellement bouddhiste, les Rohingyas sont l'objet d'une discrimination structurelle depuis des générations. Leurs conditions de vie sont particulièrement difficiles.
Près de la moitié des habitants du camp sont mineurs d'âge mais n'ont qu'un accès limité à l'enseignement. La reine des Belges a été reçue dans l'un des 3.400 centres d'apprentissage où étudient environ 356.000 enfants.
Le planning du jour prévoyait aussi une visite à un "espace sécurisé" ("safe spaces") où femmes et jeunes filles peuvent se rencontrer dans un environnement sécurisé, y discuter et s'enseigner mutuellement des compétences. Des locaux y sont également aménagés pour l'assistance professionnelle.
Le programme SAFE+2 a également été abordé. Dans un contexte d'afflux important de réfugiés dans une zone vulnérable par ailleurs, il s'agit d'une initiative prise par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), le Haut Commissariat aux Réfugiés de l'Onu, le Programme alimentaire mondial et l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture afin de protéger l'écosystème dégradé tout en améliorant la résilience des ménages.
Enfin, la Reine a visité une installation respectueuse de l'environnement qui purifie les boues fécales.
Mercredi, dernier jour de la visite de travail effectué par la Reine, sera consacré aux catastrophes naturelles et au changement climatique, phénomènes auxquels le Bangladesh est particulièrement vulnérable.