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(Belga) "Que retenir de ce budget 2023 ? Le whatsappgate ? Non, le véritable scandale est le déficit lui-même et l'état de nos finances publiques, hors de contrôle", a dénoncé le président de DéFI, François De Smet, mardi à la Chambre, lors du débat budgétaire.
"Le déficit de notre pays est abyssal et nous place parmi les pires élèves européens, il pourrait être relativisé s'il était celui d'un gouvernement capable de produire les réformes nécessaires à arrêter cette spirale. Hélas, la Vivaldi n'est pas ce gouvernement. Tel est le drame de cette coalition: creuser à l'infini les déficits publics sans donner l'espoir d'aucune réforme apte à enrayer la spirale", a estimé le député amarante. "À un an et demi de la fin de la législature, il est déprimant de faire la liste des réformes non abouties. L'accord avec Engie sur le nucléaire ? Nulle part. La réforme fiscale ? Une première ébauche, certes ambitieuse mais encore très floue, et aucune perspective avant la fin de cette année malgré vos engagements. La réforme des pensions ? Un fiasco qui tourne aux règlements de compte entre partis. Le Plan de lutte contre la fraude fiscale et la corruption ? Une priorité devenue apparemment bien secondaire. Ce n'est pas un budget, c'est un renoncement. Une résignation. Un déni de la réalité que nous refusons de faire nôtre. Ce qui manque à ce gouvernement, c'est le sens de l'État", a conclu François De Smet. L'intervention de DéFI clôturait les interventions des différents groupes à propos du budget. La secrétaire d'Etat au Budget, Alexia Bertrand, formulera sa réponse dans la foulée, avant des débats thématiques ministre par ministre qui devraient se poursuivre dans la nuit. Seule la nouvelle ministre de la Coopération au développement Caroline Gennez n'est pas annoncée. (Belga)