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Contrat pour les travailleuses du sexe et droit à l'oubli pour certains cancers

Le Conseil des ministres adoptera prochainement un projet de loi permettant aux travailleurs et travailleuses du sexe de bénéficier d'un véritable contrat de travail. Un droit à l'oubli automatique pour les patientes souffrant d'un cancer du sein au pronostic rapidement favorable est également sur la table, a annoncé mardi, dans l'émission Matin Première (RTBF), le ministre fédéral de l'Emploi Pierre-Yves Dermagne.

"Je veux que les travailleurs du sexe puissent bénéficier d'un contrat de travail en bonne et due forme, octroyé par un employeur agréé qui fournira, par exemple, son casier judiciaire; aura son siège d'exploitation en Belgique et garantira les libertés fondamentales reconnues aux travailleurs du secteur", a-t-il expliqué.

"Le proxénétisme, lui, restera punissable mais il faut mettre fin à l'hypocrisie actuelle, garantir les droits des travailleurs du sexe et leur assurer un travail sécurisé", a ajouté le ministre.

Ce dernier a également défendu, toujours sur La Première, un "droit à l'oubli automatique" pour les quelque 5.000 femmes atteintes, chaque année, d'un cancer du sein dont le pronostic est rapidement favorable.

"Pour ces patientes, nous voulons un droit à l'oubli dès la fin des traitements, ce qui veut dire que les assurances ne pourront plus tenir compte de cet antécédent médical pour leur refuser une assurance solde restant dû", a poursuivi Pierre-Yves Dermagne.

"Nous avons la volonté d'avancer très vite sur ce dossier, avec une décision du gouvernement dans les jours ou les semaines à venir", a-t-il enfin assuré.

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