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Le chef du groupe DéFI du Parlement bruxellois sortant, Emmanuel De Bock, a jugé dimanche soir que la querelle interne qui a éclaté au sein de sa formation autour de la constitution des listes électorales avait coûté cher. Selon lui, plusieurs responsables devaient "se remettre en question". A ses yeux, il y a une responsabilité collective dans la défaite électorale des amarantes.
"La querelle interne nous a coûté cher. Je ne veux pas me prononcer ce soir sur la présidence. Mon intime conviction c'est qu'il y a des responsables qui devraient se remettre en question et qu'il y en a beaucoup dans mon parti", a-t-il commenté que le plateau de la chaîne bruxelloise Bx1.
"Les dernières semaines de la campagne ont été apaisées. J'espère que chacun mesure que dans un certain nombre de cantons, notamment dans celui de l'ancien président (ndlr: Olivier Maingain, actuel bourgmestre de Woluwe-Saint-Lambert), on perd la moitié de nos voix. Dans le mien (ndlr: celui d'Uccle qui inclut Firest), on n'en perd que 25%", a-t-il ajouté.
Plus largement, Emmanuel De Bock a estimé que sa formation payait "un peu le prix de la coalition avec le PS et Ecolo".
Pour lui, à Bruxelles, le message est assez clair sous la forme d'une polarisation gauche-droite, côté francophone, mais cela l'est beaucoup moins au global, en observant côté néerlandophone le plébiscite de Groen, dont la ministre a initié le plan de circulation Good Move, sur lequel certains ont "beaucoup tapé" côté francophone, a-t-il dit en substance.