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"La Belgique est en danger" face à une "période de radicalisation", déclare Michel Claise: "Ils sont dans l'enseignement"

L'ancien juge Michel Claise, candidat sur les listes de DéFI aux prochaines élections, est l'invité de Martin Buxant ce dimanche. Il a évoqué son deuxième combat, après la lutte contre le crime organisé: celui de la défense de la laïcité. Pour lui "la Belgique est en danger".

La laïcité , est-elle en danger en Belgique ? L'ancien juge Michel Claise, candidat sur les listes de DéFI, estime que non, mais "la Belgique est en danger". Pourquoi ? "On n'a pas pris en considération l'importance, comme en France, d'établir un système où la laïcité devient en réalité une loi", regrette-t-il sur le plateau de Face à Buxant.

"Le problème est le suivant", justifie l'invité. "Nous avons connu des attentats terroristes, la France les a connus. Mais nous vivons une période de radicalisation dans laquelle il y a une pénétration des grands mouvements de radicalisation qui sont d'une part les Frères musulmans, ils sont présents en Belgique, ils sont dans l'enseignement ainsi que des salafistes. Vous avez encore l'école coranique de l'avenue de Tervuren qui pose un problème, qui sont d'ailleurs en rupture avec le traditionnel enseignement sunnite", expose-t-il.

Pour Michel Claise, le problème, c'est "la pénétration de notre enseignement et la communautarisation de notre enseignement par rapport à ces phénomènes".

Alors, que propose le candidat DéFI ? "La solution doit être répressive parce que dans la radicalisation, il y a des éléments criminels et notamment vous savez que c'est l'homophobie, l'atteinte à l'apostasie (la renonciation publique à une confession, NDLR) et je vous passe la fornication hors mariage".

Michel Claise fait référence à certains quartiers de Londres "tenus par des groupes qui défendent la charia et qui font des contrôles de la population". Lorsque Martin Buxant nuance le propos en disant que "on est pas à ce niveau-là à Bruxelles", Michel Claise répond : "Attention, on n'est pas ici à ce niveau-là, je ne sais pas. Il faut voir un petit peu maintenant dans la position de certains partis politiques une espèce d'aveuglement qui se fait à cet égard". Lesquels ? "Vous aurez deviné", rétorque-t-il.

"Il y a tout de même une chose qui est terriblement inquiétante : la radicalisation, c'est l'enseignement de la haine et la laïcité, c'est l'école de l'amour. Moi, j'ai choisi en tout cas l'école de l'école de l'amour", conclut l'ancien juge.

Tous les interviews de Face à Buxant sont à retrouver sur RTL play

 

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