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Si de nombreuses écoles secondaires de Flandre connaissent des difficultés organisationnelles pour les examens de fin d'année en raison de la pénurie d'enseignants, la situation ne semble à ce stade pas aussi critique côté francophone.
Sondé lundi par Belga, le secrétariat général de l'enseignement catholique (SeGEC), réseau qui scolarise un enfant sur deux en FWB, ne faisait pas état de problèmes particuliers.
"Les directeurs n'évoquent pas actuellement de risque particulier pour la tenue des examens", commente Arnaud Michel, directeur de la communication du SeGEC.
"Les problèmes de pénurie d'enseignants sont encore relativement contenus en FWB. La dernière enquête réalisée auprès des directeurs du secondaire de notre réseau faisait état d'une situation globalement moins préoccupante que l'an dernier. C'est surtout pour certaines catégories de fonction que la situation est particulièrement délicate : enseignants en langue, enseignants de pratique professionnelle dans certains secteurs, etc.", ajoute-t-il.
Du côté du pouvoir organisateur Wallonie-Bruxelles Enseignement (WBE, ex-Communauté française), le constat était plus ou moins identique.
Les effectifs sont certainement tendus comme partout en raison de la pénurie d'enseignants mais cette situation ne semble pas faire peser à ce stade une menace sur l'organisation des traditionnelles épreuves de fin d'année, confiait Cécile Marquette, directrice de la communication de WBE.
Lundi matin, la presse flamande se faisait l'écho des difficultés pour nombre d'écoles secondaires du nord du pays à organiser les traditionnels examens de fin d'année.
Selon le Nieuwsblad, quatre écoles secondaires sur dix ont dû réaménager leurs épreuves, voire en annuler parfois, en raison de la pénurie d'enseignants.