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En Wallonie, la réforme de la fiscalité automobile ne portera bien, à partir de juillet 2025, que sur la taxe de mise en circulation d'un véhicule et uniquement pour les nouvelles immatriculations. La taxe annuelle de circulation, elle, restera inchangée, a indiqué vendredi le ministre wallon de la Mobilité, Philippe Henry.
Cette réforme avait été transcrite dans un avant-projet de décret adopté en première lecture en juillet 2022. Depuis, le texte a fait l'objet de nombreuses consultations qui ont conduit à sa nouvelle mouture, approuvée hier/jeudi par l'exécutif régional.
Concrètement, dès juillet 2025, la taxe de mise en circulation diminuera ou augmentera, avec un plafond fixé à 9.000 euros, en fonction de l'impact du véhicule sur l'infrastructure, l'environnement ou encore des risques en cas d'accident. Une dégressivité est par ailleurs prévue pour les voitures d'occasion, de même que des réductions pour les familles nombreuses et celles avec garde partagée qui ont besoin d'un véhicule plus spacieux.
"Au terme des consultations - menées avec le Conseil de la fiscalité et des Finances de Wallonie, le SPW Finances, le CESE, l'UVCW, Canopea, la Ligue des Familles, Traxio et la Febiac -, le dispositif initial, devenu fort complexe à force d'équilibrages parfois contradictoires, a été simplifié", a expliqué le ministre Henry au cours d'une conférence de presse. "Mais la nouvelle mouture de la réforme conserve bien entendu l'objectif central qui est d'encourager l'achat de voitures moins lourdes et polluantes".
"Le message à l'égard de nos concitoyens est désormais univoque : par la taxe de mise en circulation, c'est l'acte d'achat qui est impacté, ce qui est finalement le plus déterminant pour la composition du parc automobile", a-t-il ajouté.
Enfin, l'entrée en vigueur de la mesure au 1er juillet 2025 permettra aux automobilistes d'anticiper la nouvelle taxe lors de l'achat de leur véhicule, a conclu Philippe Henry.