Partager:
Après avoir refusé la proposition d’Yvan Verougstraete de lancer des discussions à 7 partis en vue de la formation d’un nouveau gouvernement bruxellois, Frédéric De Gucht (Open Vld) aurait à son tour décidé de prendre l’initiative et d’inviter les potentiels partenaires pour des bilatérales. C’est en tout cas le sens d’un message reçu de sa part par le PS bruxellois jeudi soir. « Il ne saurait être question de recommencer à zéro », rétorque Ahmed Laaouej dans la foulée.
Les socialistes n’entendent pas abandonner le résultat des efforts du « facilitateur » et appellent l’Open Vld à revoir sa position : « Le PS bruxellois continue de s’inscrire dans le schéma de coalition proposé par Y. Verougstraete et invite tous les partis, en ce compris l’Open VLD, à répondre à l’invitation de se réunir à sept partis et de débuter des discussions sur les dossiers de fond et sur le budget », indique un communiqué transmis dans la soirée. « Le temps n’est pas à des manœuvres qui de surcroît s’inscrivent dans des considérations extra-bruxelloises. »
Quatre partis (Groen, Vooruit, le CD&V et Les Engagés) avaient désigné à la mi-août un « facilitateur » en la personne du président des Engagés, dans l’espoir de redonner un élan aux tentatives de former un gouvernement régional réunissant une majorité dans les deux groupes linguistiques. Après deux tours de consultations avec la plupart des partis présents dans la capitale, Yvan Verougstraete avait proposé le 1er septembre une formule à 7 : MR – PS – Engagés d’une part, Groen – Open Vld – Vooruit – CD&V de l’autre. La réponse de l’Open Vld restait alors la principale inconnue, les libéraux flamands ayant jusque-là refusé de s’engager dans une majorité sans la N-VA.
Mardi, le mystère était levé : c’est « nee » pour Frédéric De Gucht, qui entre-temps a officialisé sa candidature à la présidence nationale de son parti.



















